| | Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! | |
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Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par GdB Jeu 2 Avr 2009 - 21:28 | |
| - Citation :
- [Banques : le FASB assouplit les règles d'évaluation des actifs aux USA
(AOF) - Le FASB, qui fixe les règles en matière de comptabilité aux Etats-Unis, a procédé à un assouplissement des règles de «bear to market», qui permettent l'évaluation des actifs des banques. En laissant une plus grande marge de manoeuvre aux entreprises pour évaluer ces actifs, l'association professionnelle offre un coup de pouce aux banques américaines, qui ont été contraintes d'effectuer des dépréciations colossales ces derniers mois. La réforme adoptée par le FASB permettra aux entreprises d'évaluer leurs actifs aux prix qu'ils auraient atteints lors d'une vente «ordonnée».
Il s'agit d'un cadre plus souple que celui d'une vente forcé. Selon le Financial Times, ces règles pourraient se traduire par une augmentation des bénéfices des grandes banques commerciales pouvant atteindre jusqu'à 20%.
Elles devraient s'appliquer dès le deuxième trimestre 2009. Si les précédentes règles ont causé d'importantes pertes pour les banques, notamment en raison des actifs «toxiques» issus de la crise des "subprimes", certains craignent que les assouplissements votés aujourd'hui ne nuisent au plan de soutien du gouvernement. Ce plan vise à racheter plusieurs centaines de milliards de dollars de créances toxiques aux banques.
.......
La Bourse de New York s'inscrit en forte hausse jeudi à la mi-journée, les investisseurs saluant la possibilité d'un assouplissement de l'application uniforme de la règle du 'mark to market', qui a entraîné tant de dépréciations d'actifs chez les établissements bancaires.
Vers 12h00 (heure de New York), le Dow Jones s'adjuge 3,7% à 8045,3 points, tandis que le Nasdaq Composite prend 4,3% à 1618,3 points.
La FSAB, la principale autorité comptable américaine, s'est montré prête à adoucir la règle des valorisations au prix marché en temps réel, ce qui pourrait entraîner une évolution majeure dans la perception du bilan et des ratios de solvabilité des institutions financières détenant des créances peu liquides.
Sans surprise, les grandes valeurs de la finance telles que Bank of America (+4,5%) ou Citigroup (+3,7%) en profitent pour afficher des gains confortables à la mi-séance.
20% de hausse des bénéfices à venir des banques en RE-changeant les règles comptables dans le sens où ça arrange les banquiers forcément ça fait bander leur cours ! Suffit de changer les règles quand on veut:"mark to market" quand market grimpe, "fuck the market" quand market baisse. Pile je gagne, face tu perds. Cool, c'est simple quand même arrivé à un certain niveau de gagner de la thune C'est marrant quand même que ce soit annoncé juste aujourd'hui ça... Sûrement un hasard. |
| Piano bar    
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 | |  | Re: Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par marie Jeu 2 Avr 2009 - 21:33 | |
| lol, en effet.. ça explique parfaitement l'enthousiame ... 20% sur de la crétivité comptable, ça se refuse pas ... entre ça et les 5000 milliards de $ annoncés au g20, on se refuse rien .. Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper    
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 | |  | et le nain qui la ramène ! par phv Jeu 2 Avr 2009 - 23:14 | |
| Quelle bande de SALOPERIES, ces types ! (et cette bonne femme, la Merkel...)
Je t'en foutrai, moi, des "bénéfices" et ds résultats "better than expected".
Bande de POURRITURES ! |
| Barreur    
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 | |  | Re: Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par marie Ven 3 Avr 2009 - 0:09 | |
| tiens, celle la elle est pas mal aussi, dans le genre ! http://www.solidariteetprogres.org/article5285.htmlRapport de Larosière : les voleurs chargés de la surveillance 31 mars 2009 (Nouvelle Solidarité) — Jeudi, au G20 de Londres, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel feront du volontarisme. Ils prendront la tête de la croisade européenne en faveur de la régulation du système et Nicolas Sarkozy annonce déjà qu’il quittera la réunion plutôt que d’accepter un sommet raté. Les deux chefs d’Etat iront à Londres armés d’un arsenal de mesures proposé par la Commission de Larosière, mandatée à cet effet il y a quelques mois par l’Union européenne. 31 recommandations ont été faites par cette commission dont les plus tape-à-l’œil sont : la régulation de toutes les entités engagées dans des activités financières présentant des risques systémiques ; enregistrement de tous les hedge funds ; obligation d’utiliser une chambre de compensation pour les Credit Default Swaps (CDS) ; maintien d’une part significative des titrisations dans les bilans des émetteurs jusqu’à la fin de leur vie ; création de mécanismes européens et mondiaux d’alerte précoce et de contrôle des risques. L’important, cependant, n’est pas dans les mesures adoptées, qui auraient pu être élaborées par n’importe quelle autorité compétente, mais de voir qui est à l’origine de ce système et qui est censé le contrôler. C’est là que les bras nous en tombent. Parmi ceux qui ont supervisé ce rapport avec de Larosière, quatre ont travaillé ou travaillent encore avec des groupes financiers qui sont à l’origine de cette crise. Jacques de Larosière a été consultant d’AIG ; Otmar Issing, ancien de la Deutsche Bank et de la BCE, est actuellement consultant de Goldman Sachs ; Onno Ruding, ancien gouverneur de la Banque centrale des Pays-Bas, travaille actuellement pour Citigroup alors que Rainer Masera était avec la branche italienne de Lehman Brothers. Leszek Balcerowicz est l’ancien ministre des Finances ultralibéral de Pologne et Callum McCarthy, l’ancien président de la Financial Security Authority (FSA) britannique, l’agence de surveillance financière qui n’a rien vu venir de la crise.
Parmi les recommandations clés de la Commission, la création d’un organisme d’alerte précoce, le ESRC, chargé d’avertir le FMI, le FSF (Forum de stabilité financière) et la BRI (Banque des règlements internationaux, en cas de risque systémique. Le FSF, en collaboration avec les autres institutions, serait « chargé de promouvoir la convergence de régulations financières internationales se référant aux plus hauts critères. » Mais qui est, actuellement, à la tête du FSF ? C’est Mario Draghi, ancien vice-président de Goldman Sachs pour l’Europe et actuellement gouverneur de la Banque centrale italienne, qui emploie toute son énergie à saboter l’application des mécanismes de contrôle instaurés par le ministre italien de l’Economie, Giulio Tremonti, afin de vérifier que les banques ayant reçu de l’argent de l’Etat relayent bien ces crédits auprès des individus et des entreprises ! Clairement, au milieu de cette crise, les pouvoirs financiers avancent leurs pions dans toutes les instances de régulation pour s’assurer de sauver leur mise ! Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper    
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 | |  | Re: Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par GdB Ven 17 Avr 2009 - 10:02 | |
| ben voilà, comme prévu, les banquiers en ont directement profité, Goldman et maintenant JPM annoncent de confortables profits Bon c'est un fusil à un coup l'histoire des changements de normes comptables. C'est pour cela que DIMON calme déjà les esprits pour la suite? Ce sont vraiment des escrocs ces types... - Citation :
Résultat trimestriel meilleur que prévu pour JPMorgan Chase : |
NEW YORK (Reuters) - JPMorgan Chase a réalisé un résultat meilleur que prévu au premier trimestre, comme Goldman Sachs et Wells Fargo, ce qui conforte l'idée que les banques américaines remontent la pente. Une amélioration de la performance dans la banque d'investissement a compensé des pertes accrues dans la banque de détail, notamment une hausse des défauts de paiement dans les cartes de crédit et des pertes dans le crédit hypothécaire. L'aggravation de la récession et du chômage en début d'année a contraint la banque à provisionner davantage pour faire face aux créances douteuses dans la banque de détail. Mais même dans cet environnement difficile, JPMorgan Chase a la trésorerie nécessaire pour rembourser les 25 milliards de dollars d'aide publique qu'elle a reçue en octobre dans le cadre du plan Tarp de soutien au secteur financier, a déclaré le directeur général Jamie Dimon. "C'est probablement la chose la plus positive qu'un investisseur pouvait entendre de leur part", a commenté Rob Lutts, responsable des investissements chez Cabot Money Management, à Salem, dans le Massachusetts. "Nous pourrions le rembourser (le Tarp) dès demain", a déclaré Dimon lors d'une conférence de presse par téléphone. La banque, a-t-il ajouté, attend les prévisions réalisées par le gouvernement américain, qui doivent établir le calendrier de ce remboursement. Le Trésor publiera le 4 mai les résultats des tests de résistance ("stress tests") réalisés par ses services pour évaluer l'état de santé des banques américaines, selon un responsable américain. Goldman Sachs Group a annoncé lundi une augmentation de capital de cinq milliards de dollars pour lui permettre de rembourser par anticipation les 10 milliards reçus dans le cadre du plan Tarp. Goldman a ajouté qu'il rembourserait les fonds dès qu'il aurait le feu vert du Trésor. Dimon a indiqué que son groupe pouvait aussi lever des fonds s'il le voulait mais qu'il ne laisserait aucune banque rembourser le Tarp plus vite que JPMorgan. Garder les fonds du Tarp, c'est devenu une "marque au fer rouge" pour les banques, a-t-il dit. L'action JPMorgan gagne 0,74% à 32,80 dollars à 16h30 GMT, après avoir pris 4,5% en début de matinée à Wall Street. Le titre JPMorgan a surperformé le secteur jusqu'ici cette année, avec une hausse d'environ 3% jusqu'à mercredi à comparer avec une baisse de 20% de l'indice KBW des bancaires. CRAINTES POUR LE CRÉDIT À LA CONSOMMATION Le résultat net du premier trimestre est ressorti à 1,52 milliard de dollars - 2,14 milliards avant dividendes des titres préférentiels -, soit 40 cents par action. Les analystes attendaient en moyenne 30 cents par action, les estimations allant de 11 à 45 cents, selon Reuters Estimates. Le produit net bancaire a augmenté de 45% à 25 milliards de dollars. Au premier trimestre 2008, le résultat net s'était inscrit à 2,29 milliards de dollars, ou 67 cents par action, et 2,37 milliards avant dividendes des titres préférentiels. Les profits ont été portés par les activités dans la banque d'investissement, qui ont vu une reprise des garanties d'emprunts et du crédit, des marché émergents et du trading sur les marchés de taux. Dimon a souligné que JPMorgan avait accru sa part de marché dans ces secteurs, notamment à la faveur de l'acquisition de Bear Stearns il y a un peu plus d'un an. Mais Dimon a ajouté qu'il était "déraisonnable" de s'attendre à ce que les résultats dans la banque d'investissement restent aussi forts qu'au premier trimestre. Si JPMorgan a largement évité les pertes et dépréciations sur les produits structurés et les "subprimes" qui ont plombé d'autres banques en 2008, elle est très exposée au crédit à la consommation. Dimon a prévenu qu'en cas d'aggravation des conditions économiques, JPMorgan pourrait être contrainte de provisionner encore plus d'argent d'ici la fin de l'année. La banque a inscrit pour 10 milliards de dollars de provisions pour créances douteuses au premier trimestre, presque deux fois plus qu'il y a un an. Le produit net bancaire dans la banque de détail a néanmoins bénéficié de l'intégration de Washington Mutual, faillie, à l'automne dernier, ainsi que d'une progression des commissions sur prêts hypothécaires et d'une reprise du refinancement. Elinor Comlay, Dan Wilchins, Jonathan Stempel, version française Dominique Rodriguez
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 | |  | Re: Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par du-puel Ven 17 Avr 2009 - 13:29 | |
| concernant GS, il y a l'affaire du mois orphelin.
Leur exercice fiscal finissait fin novembre ; ils viennent de l'aligner sur l'année civile. Le pb est qu'ils auraient du intégrer décembre soit dans un exercice 2008 sur 13 mois, soit sur ce T1/09 de 4 mois pour un exercice 2009 de 13 mois.
Ils l'ont simplement passé à la trappe. Y ont-ils mis des provisions et des dépréciations pour augmenter artificiellement leur T1/09 ? Est-ce (aussi) pour bénéficier dès janvier de l'effet rétroactif de la modif du FASB 157 qui ne prendra normalement effet qu'à compter de juin ?
Ca leur a permis de réussir une AK de $5 Mds pour rembourser, en partie, le TARP.
Il faudra vraiment éplucher les comptes des banques US (et pas qu'elles), notamment en terme d'exploitation et de reprise de provisions, lorsqu'elles publieront un bilan : pour le moment ce ne sont que des annonces ... bien coordonnées avec celles de l'administration US.
Je doute que cette opération "rideau de fumée" dure très longtemps. |
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 | |  | Re: Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par GdB Ven 17 Avr 2009 - 14:33 | |
| A force de changer les normes,même bourso s'y retrouve plus... A 20 minutes d'intervalle on trouve ça sur leurs news: - Citation :
13h46 Citigroup signe une perte mais fait mieux que prévu :
CITIGROUP SIGNE UNE PERTE MAIS FAIT MIEUX QUE PRÉVU NEW YORK (Reuters) - Citigroup a enregistré une perte au premier trimestre, suite à ses pertes sur crédit et à la prise en compte de titres préférentiels, mais le résultat publié s'avère moins mauvais que prévu et le titre grimpe en avant-Bourse.
La banque américaine a aussi fait savoir qu'elle avait l'intention de reporter l'échange proposé de milliards de titres préférentiels contre des actions ordinaires dans l'attente des résultats des tests de résistance ("stress tests") entrepris par les autorités pour évaluer les besoins des banques en fonds propres ou en aide publique.
La perte de Citigroup est ressortie de 966 millions de dollars, soit 18 cents par action, à comparer avec une perte de 5,19 milliards ou 1,03 dollar un an plus tôt.
Les analystes attendaient en moyenne une perte par action de 30 cents, selon Reuters Estimates.
Le produit net bancaire a à peu près doublé à 24,79 milliards de dollars, alors que le marché attendait en moyenne 21,73 milliards.
Hors impact des titres préférentiels, Citigroup a fait état d'un résultat positif des opérations poursuivies de 1,61 milliard de dollars, à comparer avec une perte de 5,25 milliards au premier trimestre 2008.
Le ratio Tier 1 mesurant les fonds propres est remonté à 11,8% environ, contre 7,7% au premier trimestre 2008.
Les résultats prennent en compte des coûts de crédit de 10,3 milliards de dollars, en hausse de 76%, provenant pour une large part d'une augmentation des défauts de paiement sur cartes de crédit.
Ce montant se décompose en 7,3 milliards de dollars de pertes nettes sur crédit, de 2,7 milliards de provisions sur créances douteuses et de 332 millions de dollars pour dettes diverses.
Citigroup a bénéficié de l'aide fédérale à trois reprises depuis octobre. Elle a puisé 45 milliards dans le plan Tarp d'aide publique.
Le titre Citigroup fait un bond de 16,5% à 4,67 dollars en avant-Bourse dans la foulée de la publication de ces résultats. L'action a fini à 4,01 dollars jeudi sur le New York Stock Exchange.
Elle a perdu 40% de sa valeur depuis le début de l'année, à comparer avec un recul de 19% de l'indice KBW des bancaires américaines.
Jusqu'en janvier 2007, Citigroup se traitait au-dessus de 56 dollars.
Jonathan Stempel, version française Dominique Rodriguez et à 14h06
Citigroup dans le vert au 1er trimestre, reporte son opération de conversion d'actions :
Une femme passe devant le siège du groupe Citigroup, le 17 novembre 2008 à New York
AFP/Archives Emmanuel Dunand La banque américaine Citigroup, qui a nécessité de lourdes interventions de l'Etat fédéral ces derniers mois, a fait état vendredi des meilleurs résultats que le groupe ait connus depuis le début de la crise financière, en repassant dans le vert au premier trimestre.
La banque a publié un bénéfice net de 1,6 milliard de dollars sur les trois premiers mois de l'année, à rapporter à une perte de 5,1 milliards un an plus tôt et à une perte de 17,2 milliards au quatrième trimestre 2008.
Les revenus se sont établis à 24,8 milliards de dollars, quasiment doublés sur un an.
Le directeur général de Citigroup Vikram Pandit a souligné, dans un communiqué, qu'il s'agissait "du meilleur trimestre" pour la banque "depuis le deuxième trimestre 2007", avant que la crise des crédits "subprime" n'éclate.
Citigroup, qui paie toujours un lourd tribut pour son appétit excessif en produits financiers adossés aux créances à risques, a fait mieux qu'attendu par le marché.
En terme de bénéfice par action part du groupe, Citigroup a publié une perte de 18 cents, contre -34 cents envisagés par les analystes. Ces derniers tablaient également sur des revenus inférieurs, de 21,9 milliards de dollars.
Le résultat part du groupe (le revenu disponible aux actionnaires) ressort en perte car il prend en compte une opération de conversion en janvier d'actions préférentielles, qui a grevé le bénéfice de 1,3 milliard de dollars, ou 24 cents par action.
Mais cette opération "n'impacte pas le résultat net" en soi, a souligné Citigroup.
Le bénéfice net a été tiré vers le haut par la banque d'investissements (division de clients institutionnels), qui affiche un bénéfice de 2,8 milliards, ce qui a notamment compensé le trou de 1,2 milliard dans la banque de détail. Citigroup a aussi profité d'un gain de 704 millions liés à la cession de sa participation dans le Brésilien Redecard (cartes de crédit).
Sur le trimestre, la banque a été grevée par des pertes pour crédits non honorés de 7,3 milliards de dollars et par des provisions pour créances douteuses de 2,7 milliards.
La banque, qui a bénéficié de 45 milliards de dollars de fonds publics et de la garantie de l'Etat fédéral sur 300 milliards de dollars de ses actifs invendables, a aussi souligné avoir gagné en rentabilité en continuant de réduire ses dépenses: -23% sur un an à 12,1 milliards de dollars. Notamment, les effectifs ont été réduits de 13.000 postes depuis le 4e trimestre, à 309.000.
Dans un communiqué séparé, Citigroup a annoncé ne pas avoir encore finalisé sa vaste opération de conversion en actions ordinaires des titres préférentiels détenus par l'Etat et des investisseurs privés, qui doit aboutir à une nationalisation partielle de l'établissement selon les modalités prévues par l'aide de l'Etat.
Citigroup a indiqué attendre que soit bouclé le "test de résistance" opéré par Washington sur les banques américaines --pour mesurer leur solidité face à la crise-- pour lancer cette conversion.
Citigroup avait dévoilé le 27 février cette opération financière.
Si tous les investisseurs participent à l'échange, 52,5 milliards de dollars de titres préférentiels seront convertis en actions ordinaires. Le Trésor avait déclaré participer à hauteur de 25 milliards de dollars, ce qui devrait lui permettre de monter à plus de 36% dans le capital de la banque.
Si quelqu'un peut m'expliquer ce que j'ai loupé là? Sinon je propose que pour ces banques, les résultats et les normes comptables, on les tire aux dés... |
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 | |  | Re: Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par GdB Lun 20 Avr 2009 - 16:07 | |
| Les "miracles" continuent. Bientôt l'ouverture de la Mer Rouge??? - Citation :
Bank of America publie un bénéfice trimestriel plus que doublé :
BÉNÉFICE PLUS QUE DOUBLÉ POUR BANK OF AMERICA AU 1ER TRIMESTRE NEW YORK (Reuters) - Bank of America a déçu les investisseurs en faisant état d'une forte augmentation de ses créances douteuses bien que son bénéfice trimestriel ait plus que doublé au premier trimestre grâce à l'intégration de Merrill Lynch.
Les résultats publiés lundi dépassent les prévisions des analystes mais ils sont dus en grande partie à des bénéfices exceptionnels, dont une plus-value de 1,9 milliard de dollars liée à la vente d'actions de China Construction Bank et 2,2 milliards de bénéfices liés à certaines émissions structurées de Merrill.
Dans le même temps, ses actifs douteux ont atteint 25,74 milliards de dollars, en hausse de 41% par rapport à la fin de l'année 2008. L'action recule de 5,7% en avant-Bourse à 10,00 dollars.
Ces résultats ne devraient pas suffire à faire taire les appels au départ de Kenneth Lewis, le P-DG du groupe, que certains investisseurs aimeraient au moins voir abandonner la présidence du groupe.
"Je ne vois rien qui pourrait me faire penser qu'on va tout d'un coup relâcher la pression sur Lewis", estime Walter Todd, gestionnaire de portefeuille de Greenwood Capital Associates, qui détient des actions Bank of America. "Ma principale question est: 'que se passe-t-il avec ces actifs douteux?'".
Sur les trois premiers mois de cette année, le groupe bancaire a réalisé un bénéfice net applicable aux actionnaires ordinaires (c'est à dire après paiement des dividendes préférentiels) de 2,81 milliards de dollars, soit 44 cents par action, contre 1,02 milliard (23 cents/action) un an plus tôt. Son produit net bancaire (PNB) a lui aussi plus que doublé à 35,76 milliards de dollars.
Hors éléments exceptionnels, son bénéfice s'est élevé à 17 cents par action, selon Reuters Estimates, alors que les analystes tablaient en moyenne sur 4 cents par action.
Hors impact des dividendes rémunérant les titres préférentiels, le bénéfice net ressort plus que triplé à 4,25 milliards de dollars, contre 1,21 milliard.
PRESSIONS
Le P-DG de Bank of America est notamment critiqué pour avoir conclu le rachat de Merrill, qui a dévoilé par la suite de lourdes pertes, obligeant l'Etat fédéral à renflouer le groupe.
Bank of America a parallèlement suscité la colère des autorités de tutelle en accordant de généreuses primes à une partie des salariés de Merrill.
La valeur boursière du groupe a chuté de plus des deux tiers depuis l'annonce du rachat de Merrill en septembre dernier.
La banque a indiqué que la qualité du crédit s'était encore détériorée partout sous l'effet de la dégradation de la situation économique, de la baisse des prix immobiliers et de la montée du chômage. Elle a provisionné au premier trimestre 13,38 milliards de dollars en prévision de pertes sur créances, contre 8,54 milliards de dollars au quatrième trimestre 2008.
Le total de ses créances douteuses nettes représente 6,94 milliards de dollars. Ce total (net charge-off) représente la différence entre les créances douteuses et déjà imputées en pertes et celles qui avaient déjà été comptabilisées en pertes mais qui ont en définitive été remboursées en tout ou partie.
L'activité carte de crédit a par ailleurs enregistré une perte de 1,77 milliard de dollar sur le trimestre, le taux de défaut sur cartes de crédit ayant grimpé à 8,62% contre 7,16% à la fin de l'année."Nous sommes toujours confrontés à des défis extrêmement difficiles, en raison principalement de la dégradation de la qualité du crédit due à la faiblesse de l'économie et à la montée du chômage", a souligné Lewis.
L'activité de prêts immobiliers a augmenté de 79% par rapport au quatrième trimestre à 89,26 milliards de dollars. Ces chiffres suggèrent cependant que BofA a perdu des parts de marché face à Wells Fargo & Co en dépit de l'acquisition de la société de crédit Countrywide Financial Corp. Wells Fargo a fait état de plus de 100 milliards de prêts immobiliers au premier trimestre.
La division banque d'investissements de Bank of America a par ailleurs généré un bénéfice de 2,37 milliards de dollars, contre une perte de 991 millions de dollars lors de la même période de l'exercice précédent. Son activité de gestion de fortune a plus que doublé son bénéfice à 510 millions de dollars.
Lewis avait précédemment indiqué que la banque avait été bénéficiaire aux mois de janvier et février, ce qui avait conduit les analystes à relever leurs prévisions. Sur la période d'octobre à décembre, le groupe avait enregistré sa première perte trimestrielle en 17 ans.
Vendredi, le titre a clôturé à 10,60 dollars à la Bourse de New York. Il a perdu 24,7% depuis le début de l'année alors que l'indice bancaire KBW a perdu 16,1% dans le même temps.
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 | |  | Re: Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par marie Lun 20 Avr 2009 - 18:23 | |
| oui, ils sont vraiment formidables .. mais.. pendt ce temps là.. sur un blog dissident .. 16 banques sur 19 .. insolvables http://turnerradionetwork.blogspot.com/2009/04/leaked-bank-stress-test-reults.html merci à léo rast de bourso et aux intervenants de la file bourso à quoi le trésor répond .. WASHINGTON, 20 avril (Reuters) - Le Trésor américain n'a pas encore reçu les résultats des tests de résistance (stress tests) des 19 premières banques du pays, a déclaré lundi le porte-parole Andrew Williams. Le Trésor réagissait ainsi aux informations données par un blog et voulant qu'il ait reçu ces résultats. Certaines actions bancaires avaient baissé à la suite de ces informations. Selon le blog Turner Radio Networks, 16 des 19 banques sont "techniquement insolvables". Il cite un rapport du gouvernement américain. "Ces informations ne reposent sur rien; nous n'avons même pas reçu les résultats", a dit Williams. (Corbett Daly, version française Wilfrid Exbrayat) ((Service Economique. Tel 01 49 49 53 87. Reuters Messaging : wilfrid.exbrayat.reuters.com@reuters.net)) Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
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 | |  | Re: Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par GdB Lun 20 Avr 2009 - 18:45 | |
| Putainggggg si la fuite est confirmée c'est l'ouverture d'une nouvelle vague de panique bancaire AMHA!!! - Citation :
- Bank of America`s total credit exposure to derivatives was 179 percent of its risk-based capital; Citibank`s was 278 percent; JPMorgan Chase`s, 382 percent; and HSBC America`s, 550 percent. It gets even worse: Goldman Sachs began reporting as a commercial bank, revealing an alarming total credit exposure of 1,056 percent, or more than ten times its capital!
....
If any two of the 16 insolvent banks go under, they will totally wipe out all remaining FDIC insurance funding.
Stay tuned! Après l'acte 1, l'entracte et l'intermède furent sympathiques, mais l'Acte 2 promet d'être tragique... |
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 | |  | Re: Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par GdB Lun 20 Avr 2009 - 18:55 | |
| - Citation :
Dopée par les résultats meilleurs que prévu de grandes banques américaines la semaine passée, la Bourse de Paris a semblé cette fois-ci faire fi de ceux de Bank of America. L'établissement de Wall Street a réalisé un bénéfice net de 4,2 milliards de dollars au premier trimestre, presque triplé d'une année sur l'autre. En revanche, le marché a pâti de "fausses rumeurs" concernant les établissements financiers américains qui ont contribué à sa descente, selon le vendeur d'actions. Ces rumeurs faisaient état de résultats catastrophiques du "test de résistance" auquel les 19 principaux établissements financiers américains sont soumis pour évaluer leur solidité et leurs besoins éventuels en capitaux, a-t-il raconté. http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=5fcf0e9381a075d6ae717290278f28d6
Bon ben va falloir voir qui on doit croire... En tout cas on ne sait plus bien qui croire et quelles rumeurs croire... C'est déjà un signe! |
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 | |  | | Skipper    
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 | |  | Re: Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par GdB Lun 20 Avr 2009 - 22:45 | |
| Marie, y'a un problème avec la news REUTERS:elle est datée du 6 AVril 2009 n81 Si c'est le cas,alors c'est Turner qui s'est "fortement inspiré" de cette news pas si new???? Comprends pas bien là... |
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 | |  | Re: Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par marie Lun 20 Avr 2009 - 22:52 | |
| note : d'après wiki, Hal Turner serait un mec d'extreme droite et antisémite ..rien que ça .. vrai ou faux, j'en sais rien ...chacun sait que wiki est tout sauf une vraie encyclopédie .. où parfois la calomnie figure en excellente place .. http://en.wikipedia.org/wiki/Hal_Turner en tout état de cause, ça ne remet absolument pas en cause, ce qu'il raconte ... surtout que c'est confirmé, comme je l'ai dit plus haut.. par d'autres sources .. Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper    
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 | |  | Re: Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par marie Lun 20 Avr 2009 - 23:00 | |
| - Citation :
- Marie, y'a un problème avec la news REUTERS:elle est datée du 6 AVril 2009 n81
oui, GDB, la news reuters est bien antérieure .. pour moi, c'est pas un pb... puisque ça dit la même chose d'une autre façon ... pas une confirmation.. ok, mais un recoupage de l'info Turner avec cette source reuters Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper    
Inscription : 05/02/2005 Messages : 20136
 | |  | Re: Voilà qui a dû plus booster les bourses que le G20! par GdB Lun 20 Avr 2009 - 23:02 | |
| ben si on en juge par la claque des bancaires aujourd'hui y'a pas que de la fumée c'est sûr! Par contre l'annonce Reuters se fonde sur des travaux d'un certain WEISS et ce sont certaines de ces données qui sont reprises par le site de Turner... Wait and see. Mais c'est certain que cette question des "stress tests" a envahi les débats aujourd'hui, encore sur Bloomberg ce soir tout un dossier sur cette question en ce moment même.... C'est bloomberg US. En gros la première partie ils expliquent qu'il y a eu un précédent avec ces stress tests en 1932 sous Hoover. Le but avancé serait de faire le ménage dans l'ensemble des banques afin de déterminer d'une manière supposée indépendante et "rationnelle" et non politique les "winners" et les "loosers" (je cite) . Le problème c'est que déjà en 32 à partir du moment où la liste serait connue un bank run risquait de se produire et Hoover avait anticipé cela en fermant les banques! Là ce ne pourra être ainsi d'après le gars interviewé (l'auteur de ce bouquin apparemment: http://www.amazon.com/Lords-Finance-Bankers-Broke-World/dp/159420182X ) et donc il faudra que pour les "loosers" il y ait un plan de secours présenté au moment même où les noms sortiront. Ces banques seront d'après lui en partie nationalisées puisque y'aura guère d'autres possibilités... |
| Piano bar    
Inscription : 03/04/2006 Messages : 1366
 | |  | Tout est dit ici : par phv Mer 22 Avr 2009 - 0:32 | |
| Clearly, our report about the bank stress test results has struck a raw nerve in Washington, DC and elsewhere
Que ce type soit calomnié par Goldman & Co ne me surprend pas... En fait, ce serait plutôt des gages de sérieux...
Mais le summum du ridicule, c'est de traiter "les ennemis d'Israel" de "extrème droite" !!!!! Parceque Netaniahu / Liberman sont "de gauche" ou "modérés" ?!?!?!?!? ROTFL !!!!
Pour la partie "antisémite" dont on affuble aussi Turner, il ne faut pas tomber dans le panneau habituel des amalgames entre "antisémite" et "anti sioniste"...
Deux concepts qui n'ont rien à voir... |
| Barreur    
Inscription : 02/03/2009 Messages : 245
 | |  | | Skipper    
Inscription : 05/02/2005 Messages : 20136
 | |  | | Skipper    
Inscription : 05/02/2005 Messages : 20136
 | |  | | Piano bar    
Inscription : 03/04/2006 Messages : 1366
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