Lyndon LaRouche : l’accord sur la dette américaine est un coup d’Etat à la Hitler
1er août 2011 - 21:46
Communiqué de Lyndon LaRouche, le 1er août à 10h (heure américaine)
Alerte Ma collaboratrice Debra Freeman vient de me communiquer des faits qui
ne sont pas rapportés dans la presse, ce qui est facile à comprendre.
Les Etats-Unis viennent d’être coulés (voir communiqué ci-dessous). Du
jour au lendemain. Et tout ce qui est dans la presse est un sale
mensonge visant à amener les gens vers des fausses pistes. Ce que vous
êtes sur le point de perdre, ce sont les Etats-Unis. On est sur le point
de dire adieu à la civilisation, de plonger la planète dans un âge de
ténèbres.
Debra Freeman m’a fait un résumé de l’accord [conclu entre Obama et
le Congrès]. On ne dispose pas encore de tous les détails, mais des
sources de très haut niveau nous ont communiqué le contenu essentiel de
l’accord. Il signifie la mort des Etats-Unis, et si nous ne l’arrêtons
pas très rapidement, cela signifierait la fin. (…) Voilà l’urgence.
Toutes les idées qu’on s’est fait ce matin en lisant la presse s’avèrent
erronées. Tout cela crée de la confusion. Ce sont des articles qui ne
touchent pas à l’essentiel de la question. (…)
L’intention immédiate est un coup d’Etat à la Hitler. C’est
l’équivalent d’un coup hitlérien, seulement, c’est pire. Vous allez voir
des tas d’Américains morts s’entasser dans les rues, et ce n’est pas
une métaphore—à moins qu’on ne retourne la situation.
Il nous reste la possibilité de retourner cette situation. La grande
crise, nous y sommes ! La rapidité avec laquelle nous pouvons réagir à
la situation sera décisive.
Un vote pour l’accord sur la dette est un vote pour la trahisonCommuniqué du Larouche PAC
Après avoir reçu un rapport d’un de ses proches collaborateurs en
discussion constante avec des responsables à Washington, Lyndon Larouche
a conclu que si rien n’est fait pour stopper l’accord désastreux conclu
par le Président Obama avec les deux partis au Congrès, pour le
relèvement du plafond de la dette américaine, techniquement, les
Etats-Unis sont perdus en tant que nation démocratique.
En réalité, il s’agit là d’un coup contre la Constitution des
Etats-Unis et contre le peuple américain, une décision dont les
conséquences sont pires que celles du coup fasciste d’Adolphe Hitler. Si
cet accord est réellement voté, il impliquera des milliers de milliards
des coupes, une politique atroce d’austérité fasciste.
Mais, ce n’est pas là le pire. Le pire c’est que ce projet inclut une
mesure proposée par Obama pour la création d’un Super-congrès, un
comité de 12 représentants, dont six démocrates et six républicains, qui
auront le pouvoir, l’autorité et la responsabilité de décider, entre la
mi et la fin novembre, de coupes supplémentaires de 1,5 mille milliards
de dollars.
Ces coupes seront ensuite présentées au vote de l’ensemble du
Congrès. Cependant, lorsqu’il sera saisi des recommandations de ce
groupe de douze, le Congrès n’aura pas le droit d’y apporter le moindre
amendement ni même d’entreprendre un
« filibuster », procédure
d’obstruction parlementaire qui permet de retarder le plus possible, ou
même bloquer l’adoption d’une loi. L
es élus ne pourront se prononcer sur
ce projet que par oui ou par non, et même s’ils votent non,
c’est-à-dire contre le projet de loi, des coupes automatiques de l’ordre
de 1,500 milliards de dollars auront lieu. Elles seront divisées
également entre les dépenses de la défense, et celles des programmes
sociaux, sans que plus aucune discussion ne puisse avoir lieu sur le
sujet.
Il ne fait pas de doute qu’Obama a négocié ce projet de loi pour le
compte de ces maitres à la City de Londres et à Wall Street. La menace
d’un défaut de paiements des Etats-Unis, celle d’une baisse de la
notation de la dette souveraine ont été brandies contre les élus du
Congrès à qui on a dit que si ces coupes n’étaient pas décidées, si la
décision sur le plafond de la dette n’était pas adoptée au plus tard à
la mi-août, les bourses allaient alors s’effondrer et ils en seraient
les responsables.
Tout cela n’est que balivernes ! L’aspect le plus grave du plan
d’Obama car il est inconstitutionnel, est la mesure visant à créer un
Super-congrès, qui éliminerait le droit des élus à participer au
processus délibératif sur un projet de loi. Ceci revient à dire que les
décisions législatives seront le produit de la seule volonté d’Obama et
de son comité de douze. Si notre représentation nationale n’est pas
préparée à emboiter le pas à Obama, les décisions seront prises alors de
façon automatique.Le congrès doit savoir que voter pour ces coupes, autoriser Obama à
créer ce Super-congrès, est un vote de trahison et qu’ils seront tenus
pour responsables d’un acte qui viole la Constitution américaine. Croire
ou prétendre que c’est la seule solution possible, est un mensonge. La
remise en vigueur de la Loi Glass-Steagall est la seule solution.
L’heure est tardive, mais il est encore possible de changer la donne.
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