| | FESF / union européenne / traité de MES | |
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Message | Auteur |
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FESF / union européenne / traité de MES par Imhotep Mar 11 Oct 2011 - 19:33 | |
| FESF / la dictature des banquiers / A regarder ABSOLUMENTsi comme moi, vous etes fan de Delamarche ! https://www.youtube.com/watch?v=rFudyxtYjQQça fait plusieurs semaines qu'il est tres en verve, mais cette fois-ci, c'est du lourd !  Si tu es prêt à sacrifier ta liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l'une ni l'autre.En matière de complots, il y a deux pièges à éviter : le premier, c'est d'en voir nulle part ... et le second c'est d'en voir partout.A la bourse tu as deux choix : t'enrichir lentement ou t'appauvrir rapidement. J'ai dépensé 90% de mon fric en filles, boissons et bagnoles. Le reste je l'ai gaspillé |
| Chef cuistot    
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par marie Mar 11 Oct 2011 - 22:44 | |
| incroyable ces pourris ....le FESF pourrait attaquer en justice les états qui ne repondraient pas à ses besoins de financement ! en attendant, ça vient de passer au vote, et c'était la dernière voix qui manquait ===> Le parlement slovaque rejette le renforcement du Fonds de secours : Les députés slovaques ont rejeté mardi le renforcement du Fonds de secours financier de la zone euro (FESF), une décision qui risque d'aggraver la crise de la dette dans l'Union monétaire. Ce vote peut conduire à la chute du gouvernement slovaque de Mme Iveta Radicova qui l'avait associé à une motion de confiance pour son cabinet. Mais les dirigeants slovaques ont annoncé auparavant la possibilité d'un nouveau vote, dans lequel l'opposition social-démocrate pourrait soutenir le renforcement du FESF. Aucune date n'a encore été fixée pour ce second vote. ************ bon, pas grave ... on les refera certainement voer jusqu'à ce qu'ils votent correctement, hein ...  Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper    
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 | |  | | Captain    
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par tripben Jeu 13 Oct 2011 - 23:06 | |
| bien les gars ils ont remis le vote à aujourd hui et surprise ... c adopté http://www.liberation.fr/depeches/01012365510-slovaquie-elections-le-10-mars-feu-vert-pour-revoter-le-fonds-de-secours - Citation :
- BRUXELLES (AFP) - La Slovaquie a levé jeudi un obstacle majeur pour
permettre à la zone euro de renforcer son système de défense contre la crise de la dette, qui devrait mettre beaucoup plus à contribution les banques que prévu. Le Parlement slovaque a approuvé le renforcement du Fonds européen de stabilité financière (FESF), permettant ainsi l'entrée en vigueur de cet outil incontournable de la réponse à la crise de la dette. Les présidents de l'Union européenne (UE), Herman van Rompuy, et de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ont salué dans un communiqué commun un vote qui rend le fonds "pleinement opérationnel" et dote l'UE d'un "instrument plus fort et plus souple pour défendre la stabilité financière de la zone euro". La Slovaquie était le dernier des 17 pays membres de la zone euro à se prononcer. Or, faute d'un accord unanime des 17, le FESF risquait d'être maintenu sous son ancienne forme, avec une capacité d'action limitée pour aider les Etats à éviter la banqueroute. Le Parlement slovaque avait d'abord rejeté mardi l'élargissement à 440 milliards d'euros de ce fonds de secours, décidé le 21 juillet, ce qui avait provoqué l'éclatement de la coalition au pouvoir et la chute du gouvernement du Premier ministre Iveta Radicova. Cette approbation du renforcement des moyens du FESF donne à l'UE plus de sérénité pour envisager la suite des événements, à quelques jours d'un grand sommet des dirigeants européens le 23 octobre à Bruxelles pour sauver la Grèce et la monnaie commune, qui sera précédé durant deux jours par des réunions ministérielles. "Le FESF et son conseil d'administration vont finaliser rapidement toutes les procédures nécessaires pour permettre l'utilisation de ce nouvel instrument dans un avenir proche", a réagi son président, Klaus Regling, dans un communiqué. D'ores et déjà, il est question de démultiplier la force de frappe du FESF sans que les Etats n'apportent plus d'argent qu'ils ne l'ont déjà fait. Une option à l'étude permettrait de porter sa capacité d'intervention jusqu'à 2.500 milliards d'euros, contre 440 milliards actuellement, via un mécanisme de garantie partielle pour les détenteurs de titres de dette publique de la zone euro, selon des sources européennes. Le gouvernement français a confirmé jeudi que cette option était privilégiée, tout en manifestant sa préférence pour une solution consistant à transformer le Fonds de secours en établissement bancaire, à laquelle la BCE et l'Allemagne sont hostiles. Les établissements créanciers d'Athènes devront "probablement" effacer plus de dette que prévu, a dit cette source à la veille de l'ouverture d'une réunion des ministres des Finances du G20 à Paris, reconnaissant ainsi ce qui était devenu ces dernières semaines un secret de Polichinelle. Assurant que les Européens étaient "en train de travailler" sur cette question, le ministère a précisé que l'effort demandé serait "probablement plus haut" que les 21% de "décote" de la dette grecque décidés pour les banques le 21 juillet. "Les discussions portent sur une décote de 50%" aujourd'hui, a précisé à l'AFP une source gouvernementale européenne. Le Premier ministre grec Georges Papandréou était jeudi à Bruxelles pour rencontrer le président de l'UE, Herman Van Rompuy et le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker. Interrogé sur le fait de savoir s'il avait été question d'une décote pour les banques, le porte-parole du Premier ministre grec a indiqué qu'il n'y avait "pas eu de discussion sur des pourcentages". Le fait que se précise malgré tout la perspective d'une décote substantielle, synonyme dans les faits d'un défaut grec, s'ajoute pour les banques européennes à l'injonction de recapitalisation "urgente" lancée mercredi par le président de la Commission José Manuel Barroso, pour arrêter la contagion de la crise de la dette. Les inquiétudes sur les éventuels besoins de recapitalisation des banques ont entraîné les Bourses européennes à la baisse jeudi. Paris a cédé 1,33%, tout comme Francfort, et Milan a clôturé sur une forte baisse de 3,70%. Selon Bruxelles, les banques devront faire appel à des sources privées de capitaux, les autorités nationales apportant un soutien si nécessaire. En dernier recours, la recapitalisation devrait être financée au moyen d'un prêt du FESF. Selon une source européenne, le niveau minimum de fonds propres "durs" des banques devrait être relevé à 9% dans un délai de trois à six mois. La proposition de M. Barroso n'a pas eu l'heur de plaire au secteur bancaire allemand, qui a réclamé le soutien de son gouvernement pour s'opposer à une recapitalisation. Selon lui, cela pourrait en effet aggraver la crise en "laissant penser que les banques européennes connaissent de prétendues faiblesses". La Banque centrale européenne est entrée dans le débat jeudi en se disant opposée à une contribution forcée des banques, dans son rapport mensuel.
Que le Gold vous protége !! Y a que la vérité qui compte |
| Chef cuistot    
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par marie Jeu 13 Oct 2011 - 23:28 | |
| LOL , plus rapide que l'éclair ... à coté sarko ki nous a fait revoter oui à la constit européenne est un nain Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper    
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 | |  | | Barreur    
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 | |  | Union européenne / fonds européen de stabilité financiére / projet traité du MES par marie Lun 24 Oct 2011 - 2:42 | |
| FESF/Fond européen de stabilité financière / projet de traité établissant le MES/ mécanisme européen de stabilité j'ai complétement louppé ce binz, dis donc ... c'est chaud bouillant !! d'abord l'article Agora vox qui décortique le topo http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/le-fesf-l-ue-et-la-banque-mes-le-97421Le FESF, l’UE et la « BANQUE-MES » : le coup final de l´esclavage des peuples, par l’endettementDiffusez et faites diffuser aux citoyens, juristes et experts « intègres », d´urgence les informations, explications et documents ci-dessous, ne serait-ce que pour exiger un accès adéquat en langue française à ces documents afférents à la « BANQUE-MES ». Merci ! « Ils » – (en l’occurrence, TOUS les politiques) - veulent à tout prix finaliser, mettre en œuvre, et ceci sans retour possible, ce projet scélérat dans les prochains jours et semaines, sous prétexte d’urgence, et avant que la résistance des peuples enfin informés ne devienne trop importante. Vous trouverez ci-dessous des explications, dans les grandes lignes, rédigés de manière synthétique, et des conclusions de personnalités, référentes en la matière, dans les documents joints, dont TOUS les politiques nationaux, – quel que soit leur parti – ainsi que ceux de l’UE, disposent depuis au moins MAI 2011…, et auxquels ils ont déjà donné leur accord !Pour le lecteur « pressé »…. – veuillez s.v.p. au moins lire la dernière partie de ce long article : les informations et explications du passage « Contrat et Banque-MES » Étapes des « coups d’État » expliqués ci-dessous [2a – 2d,5] 1. 07/06/2010 : installation du FESF, « Fonds Européen de Stabilité Financière » 2. 25/03/2011 : les États membres de la zone euro mettent en place le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) après signature de l’accord modifiant l’article 136 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, afin de contourner, sans avoir notamment à passer par un referendum, l´article 125 du traité UE, interdisant explicitement l´aide financière d´un pays à l´autre ( clause de « non-renflouement ») 3. 24/06/2011 : signature de l’accord « Contrat BANQUE-MES » sur la création et installation d’une Institution que nous appellerons ici, n’ ayant pas accès à une version française du contrat , et pour éviter la confusion avec des termes déjà existants, la « BANQUE-MES ». Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) [1] Comme la « BANQUE-MES » est un élargissement du FESF, et que le FESF doit être intégré en 2013 dans la « BANQUE-MES » , nous devons tout d’abord présenter le FESF dans ses grandes lignes : Supposez, pour mieux comprendre ce qui suit, que votre pays, A, est comme une maison, dont vous, le peuple, assurez l’entretien, - et sur la valeur de laquelle une banque peut accorder un crédit, par inscription d’hypothèque (la valeur de la maison est donc la garante d’ une dette ). Surtout ne pas confondre montant d’un crédit, et montant garanti : la banque accorde/met à disposition par exemple 100 € de crédit, mais elle exigera, d´après ses propres estimations de la valeur de votre maison, l´inscription d´une hypothèque = garantie, qui régulièrement dépasse le montant du crédit accordé en contrepartie, ici par exemple 500 € de garantie, pour le crédit de 100 €. EN 06/20101. Les pays A (le vôtre…), B, C , D, (etc) créent une Société Anonyme (SA) luxembourgeoise - le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF, une Société Privée, qui possède la personnalité juridique d’après le droit luxembourgeois), et s’engagent par contrat envers elle. Chaque pays devient par ce contrat un actionnaire, en fournissant à la SA des engagements de garantie inconditionnelle et irrévocable (une inscription d’hypothèque sur votre maison), à hauteur du taux de participation à la SA qu’ils ont acceptée 2. La mission du FESF (en tant qu´intermédiaire/fournisseur de crédit entre pays et banques), est limitée dans le temps, et prend fin à l’échéance au 30/06/2013. Jusqu´à cette date, le FESF doit veiller à ce qu’à tout moment un volume de disponibilités financières (contractuellement, des crédits jusqu´à globalement un plafond de 440 milliards d’euros – montant maximal global plafonné) puisse être mobilisé, au cas où votre pays A, et/ou le pays B, C , D, soi(en)t diagnostiqué(s) comme « en difficultés économiques » par les marchés financiers privés (banques, agences de notation etc) : dans ce cas, le FESF organisera un « Plan d’Austérité » pour ce pays, et lui accordera ensuite, après son acceptation de ce Plan d’Austérité, un crédit « très avantageux », obtenu avec l’ « aide » et auprès d’organismes de capitaux privés ( Banques, Assurances, Industrie, Fonds divers, etc - nommés ci-après génériquement « Banques »). 3. Or, ce sont précisément ces Banques qui décident AUSSI à quelle hauteur doit se situer la garantie (l´inscription d’hypothèque sur votre maison) à laquelle s’engagent, inconditionnellement et irrévocablement, les pays ABCD, a) pour sécuriser le crédit accordé au pays en « difficulté » b) ainsi que pour le restant des disponibilités mobilisables du FESF (soit 440 milliards d’euros, moins la somme de(s) credit(s) déjà accordé(s) au(x) pays en difficulté). En conséquence, le montant de l’hypothèque grevant les « maisons » ABCD croît (théoriquement jusqu´à un montant illimité) en permanence, sans pour autant que le plafond de crédit, limité à 440 milliards d’euros, s’élève. (pensez ici aux fameuses mises en scène, et lancements d´alertes des banques , agences de notation, etc - toujours au « bon moment » - et vérifiez les diverses interventions, et augmentations des garanties, depuis juin 2010). Par suite, les propres notations « de fiabilité économique » (la valeur de la maison) des pays ABCD sont, en tout état de cause, affaiblies, ce qui fait donc aussi évoluer à la hausse le coût de leurs propres crédits ( dettes publiques ) dejà existants. 4. Garantir de manière inconditionnelle et irrévocablement : a) inconditionnellement signifie que les pays ABCD, en cas d’insolvabilité d’un pays débiteur, devront payer (selon leurs taux de participation au FEFS) la dette de celui-ci auprès des Banques, sans pouvoir à aucun moment s’en défendre juridiquement. b) irrévocablement : Les pays ABCD doivent supporter cette charge des garanties d’emprunts, jusqu’à l’apurement total de la dette du pays débiteur – lequel apurement n´est bien sûr pas du tout souhaïté par les banques , bien au contraire. Donc, au bas mot, ce sont NOS hypothèques éternelles… Ce sont donc toujours les banques, qui établissent le « Diagnostic » de faiblesse économique , et qui fournissent les « Remèdes », dont ils sont les seuls profiteurs ! Les Nations et les Peuples concernés sont ainsi, avec l’aide active de leurs dirigeants et représentants, dépossédés de tout pouvoir de décision et de gestion pour leur propre pays. Le peuple Grec l´a bien compris en disant : « Nous ne voulons pas de votre argent ! » Et, puisque ce premier coup bas fonctionne comme prévu, et qu’entre temps les peuples s’occupent, comme voulu, à s’entre-déchirer, la prochaine étape du plan devrait passer relativement inaperçue : ==> le FESF, à DURÉE LIMITEE d’existence de par son contrat fondateur, à relative visibilité de fonctionnement, et avec un MONTANT de dette « relativement » LIMITÉ, sera remplacé par==> la création et installation PERMANENTE d´une organisation supranationale, dont le capital et les garanties, inconditionnels et irrévocables, supportés par les peuples , seront à HAUTEUR ILLIMITEE ==> la « BANQUE-MES »UECela ne marche pas, selon vous ? C’est anticonstitutionnel ?..... Eh bien, voilà longtemps que les dirigeants et représentants des peuples ABCD – quelle que soit leur couleur politique, et avec participation active de chacun - ont abdiqué de la souveraineté de ceux-ci, petit à petit, au profit d’une entité nommée Union Européenne. Aujourd´hui, plus de 80 % des lois et règlements qui s’imposent à nous, dans tous les domaines, (social dont retraite !, énergie, affaires étrangères, sécurité, santé, alimentation, éducation, etc etc), sont décidés au niveau de l’Union Européenne (UE), et sachez que ==> le Droit de l’UE s’impose au Droit National !L´organigramme de L´UE n´ est rien d´autre que celui d´une grande Multinationale, et votre pays n´en est qu´une filiale – une dépendance de la maison de Maitre ! Nos « représentants » élus ne sont TOUS que des chefs de division - des exécutants d’ordres venus d’ailleurs, ils n’ont aucun pouvoir réel de décision. (Pensez donc une seconde à la Belgique – qui perdure sans gouvernement ! – prenant ses ordres de l’UE directement, et finit même, sans autorité supérieure propre……par « décider » d’entrer en guerre….) Le 25/03/2010, l’UE a communiqué aux représentations gouvernementales des pays membres les projets de contrat et statuts de création de la « BANQUE-MES », et de modification du contrat FESF, avec pour instructions d’en bricoler des textes susceptibles d’être signés avant fin juin 2011 (fin du « semestre européen ») , ce qui s’est effectivement produit le 24/06/2011 ! Toujours le 25/03/2011, les traîtres aux peuples des pays de la zone euro se sont engagés à l’ínscription d´un « frein à l´endettement » (réduction des déficits, et interdiction de toute dette supplémentaire destinée à subventionner des besoins sociaux) dans chacune des Constitutions Nationales actuelles,– tous processus à exécuter à une vitesse record, et, dans la mesure du possible, sans que les Peuples – nous – s’en aperçoivent. [3a+3b] Et nous en arrivons là au Contrat de création de la « BANQUE-MES », - signé le 24/06/2011 conformément aux instructions de l’UE, - et auquel nous, les peuples, n’avons officiellement à ce jour toujours pas accès. Le « Contrat BANQUE-MES » et la « BANQUE-MES » [4] Les développements qui suivent reposent sur un document au périmètre très large, que nous nommerons « Contrat BANQUE-MES », document disponible uniquement en langues allemande et anglaise, qui a été publié sur internet depuis quelques semaines seulement. Nous n’évoquerons ici , - afin que cette note reste lisible, mais également afin que vous, le peuple, puissiez réagir le plus rapidement possible - que quelques points non-exhaustifs des processus : « ENTRÉE EN VIGUEUR » , « ESCLAVAGE POUR DETTE » et « FORME INSTITUTIONNELLE ». ENTRÉE EN VIGUEURL´entrée en vigueur de ce contrat ne dépend PAS du nombre de pays qui ratifient OU approuvent OU intègrent celui-ci . Il suffit théoriquement qu´un seul partenaire contractant signataire ait souscrit au 31/12/2012, pour rendre possible l`installation de la « BANQUE MES ». La diabolique construction du texte ouvre non seulement une mise en œuvre anticipée (et non pas tributaire de la date-butoir du 31/12/2012 ainsi que l’apparence en est donnée) mais PREVOIT la possibilite d´ un RÉAJUSTEMENT des critères et seuils de participation, afin que l’entrée en vigueur du texte se fasse bien dans l’espace-temps qu’ils ont prévu [notamment voir Art.42+43] Ne restez par conséquent pas sans réagir, dans l’espoir de blocage du processus, du fait qu´un ou quelques Etats refuse(nt) de l’intégrer, ou que des dirigeants traîtres à leur Nation ne parviennent pas à l’imposer – c´est ainsi que nous avons perdu notre souveraineté au profit de l’UE ! Chaque nation doit faire acte de résistance – tant que nous sommes encore des nations différenciées ! L´ESCLAVAGE POUR DETTE1. La « BANQUE-MES » est créée sous clause de DUREE ILLIMITEE – et un Etat signataire n’a aucune possibilité de sortir du processus ! – votre « maison » appartient à jamais aux Banques, les peuples sont à jamais, inconditionnellement et irrévocablement, les garants et cautions des dettes auprès des banques – lesquelles ont un intérêt majeur à ce que cet endettement ne prenne jamais fin. 2. La « BANQUE-MES » est explicitement destinée à augmenter en permanence et de manière illimitée sa capacité de prêt, fixée prévisionnellement à 500 milliards d’euros ! 3. Le montant de départ des garanties exigées des pays membres est à hauteur de 700 milliards d’euros (voir ci-dessus les explications sur les garanties, qui en théorie peuvent croître de manière illimitée). 4. La « BANQUE-MES » annonce qu’elle a pour mission de « garantir la stabilité financière de l’ensemble de l’Eurozone » ET que son but est d’ « obtenir et maintenir la plus haute notation des Agences, pour les principaux organismes bancaires ». Le besoin en capitaux sera donc énoncé….par les banques ! 5. Les Etats doivent ensemble verser (et devront donc pour ce faire contracter des dettes supplémentaires envers les banques) à cette « Architecture Financière », à partir de 2013, un montant de départ de liquidités de 80 milliards d’euros - qui devra être en permanence réabondé en cas d’utilisation. La « BANQUE-MES » doit explicitement engager ces fonds sur les marchés financiers, afin de faire croître « avec discernement » notre argent ainsi risqué…. 6. La « BANQUE-MES » a tout pouvoir pour réquisitionner AUTOMATIQUEMENT et selon sa propre appréciation, auprès de chacun des Etats membres, le montant des capitaux qu’elle décrètera nécessaires pour éviter qu´un accident de paiement ( catégorie à laquelle appartiennent aussi les échéances de versement d’intérêts d’emprunts ! ) ne porte préjudice…aux banquiers créanciers, ce qui signifie que la « BANQUE-MES » a le contrôle sur tous les budgets des Etats membres, budgets constitués de l’argent des peuples, et de leurs impôts. +++++ Comprenez-vous maintenant ce que signifie l’exigence d’inscription d’un « Frein a l´Endettement », et d’une « Maîtrise des Déficits et des Dettes Souveraines », dans les législations supérieures des Etats membres : Les peuples devront, de par la Loi, « épargner »…. au meilleur service des banques… ! Et comme toutes ces belles personnes savent très exactement quels ravages ils commettent envers les peuples, ils se construisent, avec la « BANQUE-MES », un espace de non-droit, un petit Etat en soi (Nota : les textes créateurs sont de même architecture que ceux de la Banque de Règlements Internationale, et ceux du FMI) : FORME INSTITUTIONNELLE [ notamment voir art.26-33] 1. Le siège de la « BANQUE-MES », une Organisation Internationale, est situé au Luxembourg, et dans son périmètre physique ne sera en vigueur que le corpus de Droit de la « BANQUE-MES » , et non pas celui d’autres pays, non plus, expressément, que celui des Etats membres de la « BANQUE-MES ». 2. La « BANQUE-MES » détient la personnalité et la capacité juridiques, peut donc contractualiser, transiger, etc. 3. Toutes les propriétés matérielles – où que ce soit dans le monde – de la « BANQUE-MES », bénéficient d’immunité et d’inviolabilité (par exemple, un immeuble appartenant à la « BANQUE-MES » ne peut être saisi, on ne peut y pénétrer sans consentement, ni le perquisitionner, même pour des recherches ordonnées par une décision judiciaire – et aucun document ou dossier appartenant à la « BANQUE-MES » ne peut être communiqué sous contrainte). 4. La « BANQUE-MES » est libre de toute imposition et taxation, - droits de douane et TVA éventuellement acquittés doivent leur être « restitués »…. 5. Les collaborateurs de la « BANQUE-MES » n’acquittent pas d’impôt sur le revenu dans leur pays d’origine, sur leurs salaires et indemnités - financés par les peuples ! - versés par la « BANQUE-MES » en tant qu´ employeur. 6. Tous les collaborateurs de la « BANQUE-MES » sont assignés à vie à la confidentialité sur leurs missions. Ils jouissent d’une immunité juridique, ainsi qu’EXPLICITEMENT LES REPRÉSENTANTS des Etats membres (Ministres des Finances , etc) qui travaillent avec la « BANQUE-MES », ou sont missionnés auprès d’elle…. Concrètement, cela signifie que, lorsque le peuple aura enfin compris qu’il a été pillé et vendu, et qu’il voudra faire payer leur ardoise aux traîtres à la nation, ceux-ci pourront se réfugier dans les propriétés de la « BANQUE-MES », acquises avec l’argent du peuple, et sous la protection de forces de sécurité, payées par le même peuple… +++++ Tout au long de l'histoire de l'humanité, la creation de dissensions et rivalités entre les peuples a été un ingrédient indispensable pour gagner ce « jeu », dont le but ultime est qu’ au bout du compte, les banques possèdent TOUT, que ce TOUT soit « grec », « allemand », « français »….. - DIVIDE ET IMPERA -(note pour EG : merci !... ) [1] FESF - anglais [2a] Décision du Conseil Européen du 25 mars 2011 modifiant l’article 136 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne du25mars2011 [2b] Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne – Wikipédia [2c] Traité sur l'Union européenne - « Traité de Maastricht » – Wikipédia [2d] Aide de l'UE : Quel est l'obstacle de l'article 125 ? – article juridique en francais+allemand du 12/03/2010 [3a] Conclusions des chefs d´État ou de gouvernement de la zone Euro du 11/03/2011 ( MES, pacte pour l´euro etc )[3b] p. 13-20 pacte pour l´euros plus / p.21-34 Modalités de fonctionnement du MES [4] Projet de « Contrat BANQUE-MES » - anglais[4] Projet de « Contrat BANQUE-MES » - allemand[5] article en francais du 06/07/2011 : RFA - Le procès devant la Cour constitutionnelle fédérale : Les plans d'aide européens sont-ils illégaux ?
************ une vidéo https://www.dailymotion.com/video/xldv6s_m-e-s-le-nouveau-dictateur-europeen-u-e_newsle projet n'a été publié qu'en anglais et en allemand http://consilium.europa.eu/media/1216793/esm%20treaty%20en.pdfil ya une traduction française ici, toute récente http://www.haoui.net/newsletter/2011/octobre18/exclusivite/MES.pdf Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook
Dernière édition par marie le Lun 24 Oct 2011 - 23:31, édité 2 fois |
| Skipper    
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par nofear Lun 24 Oct 2011 - 12:24 | |
| pour mémoire voici ce que j'ai écris dans ma chronique du 29 septembre dernier ... - Citation :
- La grèce est donc la 1ere nation à perdre son identité nationale . C'est
le 1er pas vers l'objectif du 4e reich , les autres vont suivre et ce sera au prix d'une destruction totale de l'euro (la BCE l' a dit elle fournira toutes les "liquidités" nécessaires... traduction création de fausse monnaie !) comme dans les années 30 ... Une fois la tutelle bruxelloise instaurée sur la totalité des pays, et en conséquence les 4 ou 5 trillons de fausse monnaie crée au prix de l'appauvrissement total des populations, la nouvelle monnaie sur le modèle hitlérien pourra se faire avec une économie du type fasciste.
En résumé les appels à sauver l'euro sont une escroquerie pour justifier le plan car sauver l'euro signifie la spoliation complète et totale...
Avez vous prévu votre plan de sortie ou une défense anti racket étatique ? il vous faut ABSOLUMENT établir votre résidence officielle à l'EXTERIEUR de la zone europe-UE et SORTIR vos avoirs de 'L'UERSS. C'est urgent bougez votre cul avant que les frontières soient fermées ! Vos plus value sur les métaux ne vous serviront à rien face à la spoliation "légale" Sauf à être dans le clandestinité avec l'énorme risque qu' au moindre faux pas si vous vous faites "choper" ce sera classé blanchiement donc délit pénal à présent et confiscation TOTALE de tous vos "biens" légaux ou pas ...  Nofear / Hardinvestor / On appelle esprit libre celui qui pense autrement qu'on ne s'y attend de sa part en raison de son origine, de son milieu, de son état et de sa fonction, ou en raison des opinions régnantes de son temps. Il est l'exception, les esprits asservis sont la règle. Ce que ceux-ci lui reprochent, c'est que ses libres principes, ou bien ont leur source dans le désir de surprendre ou bien permettent de conclure à des actes libres, c'est-à-dire de ceux qui sont inconciliables avec la morale asservie." (Friedrich NIETZSCHE, Humain, trop humain) mon tweet perso: @ghostbikerman |
| Chef cuistot    
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par g.sandro Lun 24 Oct 2011 - 23:12 | |
| Le Mes… ? What a Mess ! Mais la Messe n’est pas dite…
Ce ne serait pas mieux en Public avec un Post it ? Silver is king, Go Gold !
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| Captain    
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par marie Lun 24 Oct 2011 - 23:22 | |
| tu a raison, Sandro ... il faut absolument relayer ça ...
en plus, même si elle n'est pas forcément parfaite, il y a une traduction française du projet de traité
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| Skipper    
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par marie Mar 25 Oct 2011 - 0:55 | |
| http://www.solidariteetprogres.org/Allemagne-Les-pouvoirs-exorbitants-du-MES-reveles-et-denonces_08087Allemagne : Les pouvoirs exorbitants du MES révélés et dénoncés 14 septembre 2011 (Nouvelle Solidarité) — Le groupe de journalistes Abgeordneten-check, qui s’est donné pour mission de surveiller les votes du Parlement allemand, a publié une vidéo qui fait grand bruit outre-Rhin : elle expose les penchants dictatoriaux du futur Mécanisme européen de stabilité (MES), ou fonds permanent de renflouement de l’euro. Cette vidéo de trois minutes présente quelques citations du traité que doivent signer tous les pays membres de la zone euro, suivies de commentaires.
Le MES doit remplacer le FESF (lui-même totalement illégale - voir notre vidéo Le Coup d’Etat des banques en Europe), après son adoption par les parlements respectifs au 31 décembre 2012 au plus tard, pour entrer en vigueur en juillet 2013. Mais le monde dans lequel nous vivrons alors sera certainement bien différent de celui d’aujourd’hui.
Un fonds de renflouement « irrévocable »
Parmi les citations choc présentées, nous relèverons l’article 9, 3 : « Par la présente, les membres du MES s’engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à honorer sur demande tout appel de fonds adressés à eux par le Directeur général en vertu de cet alinéa, et ce dans les sept jours après réception. » De manière irrévocable et inconditionnelle, demande le commentateur ? Est-ce à dire que les parlements futurs ne pourront modifier le texte ?
Une souveraineté supranationale ?
L’article 10 affirme que le Conseil des gouverneurs « peut décider de modifier le capital social autorisé et d’amender l’article 8 en conséquence ». Doit-on en déduire que le capital social de 700 milliards d’euros précisé dans l’article 8 n’est que le début et que d’autres fonds seront nécessaires... à verser, bien sûr, de manière irrévocable et inconditionnelle ?
L’« immunité » juridique du MES
Vient ensuite l’article 27,2 : « Il aura la pleine capacité juridique d’ester en justice » et 3 : « Le MES, ses biens, ses financements et ses avoirs, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, bénéficiera de l’immunité de toute forme d’action en justice. » Ainsi, le MES peut intenter des poursuites judiciaires comme bon lui semble, commente la vidéo, mais ne pourra pas être poursuivi ? Prendra-t-il des actions contre nos gouvernements ou nos parlements ?
L’alinéa 4 du même article 27 précise que « les biens, financements et avoirs du MES, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, seront à l’abri de toute perquisition, réquisition, confiscation, expropriation ou toute autre forme de saisie » suite à une « action exécutive, juridique, administrative ou législative ». Les alinéas 5 et 6 affirment que les archives, documents et locaux du MES sont inviolables. Ainsi, le MES est au-dessus des lois, à l’abri de la justice et de toute action gouvernementale. Des pouvoirs plutôt étendus pour une institution censée assurer la stabilité financière, fait remarquer le commentateur dans un euphémisme.
Enfin, l’article 30 est cité, qui confère aux gouverneurs, aux directeurs et à tout le personnel du MES l’immunité judiciaire à l’égard de « tout acte exécuté dans leur qualité officielle » et « l’inviolabilité pour ce qui est de leurs documents officiels ». Autrement dit, ils n’ont à rendre de comptes à personne, se demande le narrateur ? Que signifie : « documents inviolables », qu’on n’a pas le droit de les voir ?
Nous ajouterions que si les auteurs du traité prennent autant de précautions pour protéger les futurs responsables du MES contre toutes poursuites et tout contrôle, c’est qu’ils s’attendent à ce qu’ils violent la loi...
A la fin de la vidéo, on demande aux citoyens qui ne veulent pas de cette Europe-là d’envoyer une pétition en ligne à leurs élus, pétition qui a déjà recueilli plus de 140 000 signatures.
En réponse à une demande de commentaire envoyée par le quotidien Die Welt aux partis, le SPD a refusé de répondre, la CDU accuse la vidéo de présenter des citations tronquées (mais sans préciser en quoi) et les Verts affirment que le Bundestag maintiendra ses prérogatives budgétaires en dépit de ces dispositions. Précisions de la rédaction : Les citations présentées ici ne sont que des traductions du Treaty establishing a european stability mecanism (ESM) publié sur le site du Conseil de l’UE, puisque apparemment aucune version en français n’a été publiée jusque là...
rappel marie : depuis le 14-09 il ya une traduction française ici, toute récente , je garantis pas la parfaite traduction, mais elle a le mérite d'exister
http://www.haoui.net/newsletter/2011/octobre18/exclusivite/MES.pdf
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| Skipper    
Inscription : 05/02/2005 Messages : 20136
 | |  | Le FMI juge insuffisante 1 décote de 60% sur la Grece par g.sandro Mer 26 Oct 2011 - 13:30 | |
| la Foule des Menteurs Invétérés aide de tout son poids à faire passer la pillule ( de cyanure) aux Etats Nations en leur glissant une nouvelle quenelle, pile poil au moment adéquat... quel sens du timing ces experts... heureusement qu'ils sont là pour nous sauver de nous même. Ca me fait penser à Lagarde qui disait inutile la recapitalisation des banques françaises quand elle était ministre et qui, deux jours après sa nomination au FMI, plaidait pour l'urgence d'une telle mesure, devenue, instantanément et comme par miracle, incontournable, urgente et vitale... - Citation :
- Le FMI juge insuffisante une décote de 60% sur la dette grecque-source UE :
Vous êtes de mauvaises langues chez Hardin, d'abord, car le FESF, ça ne veut pas dire Forfaiture Esclavagiste de Succion des Foules. ni, du reste: Forfaiture Esclavagiste de Servitude Fasciste... Silver is king, Go Gold !
G.Sandro pas de copier collé: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Captain    
Inscription : 04/02/2005 Messages : 14221
 | |  | Formulation intégrale du texte scélérat (c'est les rats... même) par g.sandro Lun 31 Oct 2011 - 12:16 | |
| Formulation intégrale du texte scélérat (c'est les rats... même) Lien vers le PDF: Pour ceux qui veulent pouvoir lire et télécharger la version française du dernier manuel de dictature appliquée.http://franchepolitique.hautetfort.com/media/01/01/3476622376.pdf et je vous le mets quand même ( en deux messages car ça ne tient pas en un seul) histoire d'en faciliter la localisation pour vos débats de cantine et de machine à café avec les vrais gens qui, généralement ne connaissent des sujets que ce que la télé a bien voulu leur en dire... Le traité M.E.S. Jacques Roman présente ainsi son post Texte français original (document T/ESM/fr, légèrement reformaté pour la typographie seulement) . Je suppose que la raison pour laquelle ce traité ne se trouve pas sur les sites officiels français tient au fait qu’il est considéré en quelque sorte comme un traité administratif dispensé de la procédureparlementaire de ratification (par conséquent, pas de projet de loi de ratification ni de trace dans les débats parlementaires – mais il est assez curieux que les comptes rendus des réunions du conseil des ministres ne le mentionne pas. Volonté d’intransparence ?Nul doute qu’il y a plusieurs points à éclaircir, en particulier concernant la procédure suivie en France. Le traité a déjà été « accepté » ou « approuvé » par la France (quand ?) et par les 16 autres États de l’eurozone (la Slovaquie en dernier lieu, tout récemment je crois – mais là encore, rien sur Google). JR_____________________________________TRAITÉ INSTITUANT LE MÉCANISME EUROPÉEN DE STABILITÉ (MES) ENTRE LE ROYAUME DE BELGIQUE, LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D’ALLEMAGNE, LA RÉPUBLIQUE D’ESTONIE, L’IRLANDE, LA RÉPUBLIQUE HELLÉNIQUE, LE ROYAUME D’ESPAGNE, LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, LA RÉPUBLIQUE ITALIENNE, LA RÉPUBLIQUE DE CHYPRE, LE GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG, MALTE, LE ROYAUME DES PAYS-BAS, LA RÉPUBLIQUE D’AUTRICHE, LA RÉPUBLIQUE PORTUGAISE, LA RÉPUBLIQUE DE SLOVÉNIE, LA RÉPUBLIQUE SLOVAQUE, LA RÉPUBLIQUE DE FINLANDELES PARTIES CONTRACTANTES, le Royaume de Belgique, la République fédéraled’Allemagne, la République d’Estonie, l’Irlande, la République hellénique, le Royaume d’Espagne, la République française, la République italienne, la République de Chypre, le Grand-Duché de Luxembourg, Malte, le Royaume des Pays-Bas, la République d’Autriche, la République portugaise, la République de Slovénie, la République slovaque et la République de Finlande (ci-après dénommés « États membres de la zone euro » ou « membres du MES ») ;DÉTERMINÉES à assurer la stabilité financière de la zone euro,RAPPELANT les conclusions du Conseil européen du 25 mars 2011 sur l’institution d’unmécanisme européen de stabilité,CONSIDÉRANT CE QUI SUIT :1) Le Conseil européen est convenu le 17 décembre 2010 qu’il était nécessaire que les États membres de la zone euro mettent en place un mécanisme permanent de stabilité. Ce mécanisme européen de stabilité assumera le rôle actuellement attribué à la Facilité européenne de stabilité financière (« FESF ») et au Mécanisme européen de stabilization financière (« MESF ») en fournissant, pour autant que de besoin, une assistance financière aux États membres de la zone euro après juin 2013.2) Le 25 mars 2011, le Conseil européen a adopté la décision 2011/199/UE modifiant l’article 136 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne en ce qui concerne un mécanisme de stabilité pour les États membres dont la monnaie est l’euro, ajoutant à l’article 136 le paragraphe suivant : « Les États membres dont la monnaie est l’euro peuvent instituer un mécanisme de stabilité qui sera activé si cela est indispensable pour préserver la stabilité de la zone euro dans son ensemble. L’octroi, au titre du mécanisme, de toute assistance financière nécessaire, sera subordonné à une stricte conditionnalité ».3) Le strict respect du cadre mis en place par l’Union européenne, de la surveillance macroéconomique intégrée, et en particulier du pacte de stabilité et de croissance, du cadre applicable aux déséquilibres macroéconomiques et des règles de gouvernance économique de l’Union européenne, devrait rester le premier rempart contre les crises de confiance qui affectent la stabilité de la zone euro dans son ensemble.4) Si cela est indispensable pour préserver la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble, l’accès à l’assistance financière fournie par le MES sera accordé sur la base d’une stricte conditionnalité de politique économique dans le cadre d’un programme d’ajustement macroéconomique et sur la base d’une analyse rigoureuse de la soutenabilité de l’endettement public. La capacité de prêt maximale initiale du MES après dissolution complète de la FESF est fixée à 500 milliards d’EUR.5) Tous les États membres de la zone euro deviendront membres du MES. Tout État membre de l’Union européenne adhérant à la zone euro devrait devenir membre du MES avec les mêmes pleins droits et obligations que ceux des parties contractantes.6) Le MES coopérera très étroitement avec le Fonds monétaire international (« FMI ») dans le cadre de l’octroi d’une assistance financière. Dans tous les cas, une participation active du FMI sera recherchée, sur le plan tant technique que financier. Il est attendu d’un État membre de la zone euro demandant l’assistance financière du MES qu’il adresse une demande similaire au FMI.7) Les États membres de l’Union européenne dont la monnaie n’est pas l’euro (États membres hors zone euro) qui participent au cas par cas, aux côtés du MES, à une opération d’assistance financière en faveur d’États membres de la zone euro, seront invités à participer, en qualité d’observateurs, aux réunions du MES qui portent sur cette assistance financière et son suivi.Ils auront accès en temps utile à toutes les informations et seront dûment consultés.8 ) Le 20 juin 2011, les représentants des gouvernements des États membres de l’Union européenne ont autorisé les parties contractantes au présent traité à demander à la Commission européenne et à la Banque centrale européenne (« BCE ») d’exécuter les tâches prévues en vertu du présent traité.9) Dans sa déclaration du 28 novembre 2010, l’Eurogroupe a annoncé que des clauses d’action collective (« CAC ») standardisées et identiques seront incluses dans les modalités et conditions de tous les nouveaux titres émis par les États membres de la zone euro à compter de juillet 2013, de manière à préserver la liquidité des marchés. De plus, les modalités de fonctionnement du MES, telles qu’entérinées par le Conseil européen du 25 mars 2011, indiquent que les dispositions juridiques précises pour l’inclusion de CAC dans les titres d’État de la zone euro seront finalisées d’ici à la fin de 2011.10) Comme le FMI, le MES fournira une assistance financière à ceux de ses membres qui ne peuvent plus accéder normalement au financement par le marché. C’est pourquoi les chefs d’État ou de gouvernement ont déclaré que le MES bénéficiera d’un statut de créancier privilégié comme le FMI, tout en acceptant que le FMI soit privilégié par rapport au MES. Ce statut est effectif à partir du 1er juillet 2013. Dans le cas improbable d’une assistance financière du MES à la suite d’un programme européen d’assistance financière existant à la date de la signature du présent traité, le MES bénéficie de la même séniorité que celle de tous les autres prêts et obligations du membre du MES bénéficiaire, à l’exception des prêts du FMI.11) Les États membres de la zone euro appuieront l’octroi d’un statut de créancier équivalent au MES et aux autres États membres de l’Union européenne accordant un prêt bilatéral aux côtés du MES.12) Conformément à l’article 273 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (« TFUE »), la Cour de justice de l’Union européenne est compétente pour connaître de tout litige entre les parties contractantes ou entre celles-ci et le MES au sujet de l’interprétation et de l’application du présent traité.13) Une surveillance postérieure au programme sera exercée par la Commission européenne et le Conseil de l’Union européenne dans le cadre établi par les articles 121 et 136 du TFUE,SONT CONVENUES DE CE QUI SUIT :Chapitre 1 MEMBRES ET BUTArticle premier – Institution et membres1. Par le présent traité, les parties contractantes instituent entre elles une institution financière internationale dénommée « Mécanisme européen de stabilité » (ci-après dénommée « MES »).2. Les parties contractantes sont les membres du MES.Article 2 – Nouveaux membres1. Les autres États membres de l’Union européenne peuvent devenir membres du MES à compter de la date d’entrée en vigueur de la décision du Conseil de l’Union européenne, adoptée conformément à l’article 140, paragraphe 2, TFUE, mettant fin à la dérogation dont ils bénéficient concernant l’adoption de l’euro.2. Les nouveaux membres du MES sont admis selon les mêmes modalités et dans les mêmes conditions que les pays déjà membres du MES, conformément à l’article 39.3. Tout nouveau membre adhérant au MES après sa mise en place reçoit, en contrepartie de sa participation au capital du MES, un nombre de parts déterminé conformément à la clé de contribution établie à l’article 11.Article 3 – ButLe MES a pour but de mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité de politique économique, une assistance financière à ses membres qui connaissent ou risquent de connaître de graves problèmes de financement, si cela est indispensable pour préserver la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble. À cette fin, il est autorisé à lever des fonds en émettant des instruments financiers ou en concluant des accords ou des arrangements financiers ou d’autres accords ou arrangements avec ses membres, des institutions financières ou d’autres tiers.Chapitre 2 DIRECTIONArticle 4 – Structure et règles de vote1. Le MES est doté d’un conseil des gouverneurs et d’un conseil d’administration, ainsi que d’un directeur général et des effectifs jugés nécessaires.2. Les décisions du conseil des gouverneurs et du conseil d’administration sont prises d’un commun accord, à la majorité qualifiée ou à la majorité simple, conformément aux dispositions du présent traité. Pour toute décision, un quorum de deux tiers des membres disposant de droits de vote représentant au moins deux tiers des voix doit être atteint.3. L’adoption d’une décision d’un commun accord requiert l’unanimité des membres participant au vote. Les abstentions ne font pas obstacle à l’adoption d’une décision d’un commun accord.4. L’adoption d’une décision à la majorité qualifiée requiert quatre-vingts pour cent (80 %) des voix exprimées.5. L’adoption d’une décision à la majorité simple requiert la majorité des voix exprimées.6. Chaque membre du MES dispose d’un nombre de voix égal au nombre de parts qui lui ont été attribuées dans le capital autorisé du MES conformément à l’annexe II. Le droit de vote est exercé par la personne qu’il a désignée ou son suppléant au sein du conseil des gouverneurs ou du conseil d’administration.7. Lorsqu’un membre du MES n’a pas versé une quelconque partie du montant exigible au titre des obligations qui lui incombent en relation avec les parts à libérer ou les appels de fonds visés aux articles 8, 9 et 10 ou en relation avec le remboursement de l’assistance financière octroyée en vertu de l’article 14 ou 15, ce membre ne peut exercer son droit de vote aussi longtemps qu’il se trouve en défaut de paiement. Les seuils de vote sont recalculés en conséquence.Article 5 – Conseil des gouverneurs1. Chaque membre du MES désigne un gouverneur et un gouverneur suppléant, révocables à tout moment. Le gouverneur est le membre du gouvernement du membre du MES chargé des finances. En son absence, son suppléant a pleine compétence pour agir en son nom.2. Le conseil des gouverneurs décide soit d’être présidé par le président de l’Eurogroupe, visé au protocole (nº 14) sur l’Eurogroupe annexé au traité sur l’Union européenne et au TFUE, soit d’élire un président et un vice-président, pour un mandat de deux ans, parmi ses membres. Le président et le vice-président peuvent être réélus. Une nouvelle élection est organisée sans délai si le titulaire n’exerce plus la fonction nécessaire pour être nommé gouverneur.3. Le membre de la Commission européenne en charge des affaires économiques et monétaires et le président de la BCE, ainsi que le président de l’Eurogroupe (s’il n’est pas lui-même président ou gouverneur), peuvent participer aux réunions du conseil des gouverneurs en qualité d’observateurs.4. Des représentants des États membres hors zone euro qui participent au cas par cas, aux côtés du MES, à une opération d’assistance financière en faveur d’un État membre de la zone euro sont également invités à participer, en qualité d’observateurs, aux réunions du conseil des gouverneurs qui portent sur cette assistance financière et son suivi.5. D’autres personnes, notamment des représentants d’institutions ou d’organisations telles que le FMI, peuvent être invitées par le conseil des gouverneurs à assister au cas par cas à des reunions en qualité d’observateurs.6. Le conseil des gouverneurs adopte les décisions suivantes d’un commun accord :a) l’émission de nouvelles parts à des conditions autres qu’au pair, conformément à l’article 8, paragraphe 2 ;b) les appels de fonds, conformément à l’article 9, paragraphe 1 ;c) la modification du capital autorisé du MES et l’adaptation de sa capacité de prêt maximale, conformément à l’article 10, paragraphe 1 ;d) la prise en compte d’une éventuelle actualisation de la clé de souscription au capital de la BCE, conformément à l’article 11, paragraphe 3, et les modifications à apporter à l’annexe I conformément à l’article 11, paragraphe 6 ;e) l’octroi d’une assistance financière du MES, y compris la conditionnalité de politique économique établie dans le protocole d’accord visé à l’article 13, paragraphe 3, et les modalités et conditions financières et le choix des instruments, conformément aux articles 12 à 15 ;f) l’octroi du mandat à la Commission européenne de négocier, en liaison avec la BCE, la conditionnalité de politique économique dont est assortie chaque assistance financière, conformément à l’article 13, paragraphe 3,g) la modification de la structure et de la politique tarifaires de l’assistance financière, conformément à l’article 14, paragraphe 4 ;h) la modification de la liste des instruments d’assistance financière à la disposition du MES, conformément à l’article 16 ;i) les modalités pour le transfert au MES des soutiens accordés au titre de la FESF, conformément à l’article 35 ;j) l’approbation de toute nouvelle demande d’adhésion au MES, conformément à l’article 39 ;k) les modifications au présent traité en conséquence directe de l’adhésion de nouveaux membres, notamment en ce qui concerne la répartition du capital entre les membres du MES et le calcul de cette répartition en conséquence directe de l’adhésion d’un nouveau member au MES, conformément à l’article 39 ; etl) la délégation au conseil d’administration des tâches énumérées dans le présent article.7. Le conseil des gouverneurs adopte les décisions suivantes à la majorité qualifiée :a) les modalités techniques de l’adhésion d’un nouveau membre au MES, conformément à l’article 39 ;b) le choix d’être présidé par le président de l’Eurogroupe, ou l’élection à la majorité qualifiée du président et du vice-président du conseil des gouverneurs, conformément au paragraphe 2 ;c) la réglementation générale du MES et le règlement intérieur applicable au conseil des gouverneurs et au conseil d’administration (notamment le droit d’établir des comités et des organes subsidiaires), conformément au paragraphe 9 ;d) l’établissement de la liste des activités incompatibles avec les obligations d’un administrateur ou d’un administrateur suppléant, conformément à l’article 6, paragraphe 8 ;e) la désignation et la révocation du directeur général, conformément à l’article 7 ;f) la constitution d’autres fonds, conformément à l’article 20 ;g) les mesures à prendre pour recouvrer les sommes dues par un membre du MES, conformément à l’article 21, paragraphes 2 et 3 ;h) l’approbation des comptes annuels du MES, conformément à l’article 23, paragraphe 1 ;i) la désignation des membres du comité d’audit interne, conformément à l’article 24 ;j) l’approbation des commissaires aux comptes extérieurs, conformément à l’article 25 ;k) la levée de l’immunité du président du conseil des gouverneurs, d’un gouverneur, d’un gouverneur suppléant, d’un administrateur, d’un administrateur suppléant ou du directeur général, conformément à l’article 30, paragraphe 2 ;l) le régime d’imposition des agents du MES, conformément à l’article 31, paragraphe 5 ;m) toute décision relative à un litige, conformément à l’article 32, paragraphe 2 ; etn) toute autre décision nécessaire, non expressément prévue par le présent traité.8. Le président convoque et préside les réunions du conseil des gouverneurs. En son absence, ces réunions sont présidées par le vice-président.9. Le conseil des gouverneurs adopte son règlement intérieur ainsi que la réglementation générale du MES.Article 6 – Conseil d’administration1. Chaque gouverneur désigne un administrateur et un administrateur suppléant, révocables à tout moment, parmi des personnes possédant un haut niveau de compétence dans les matières économiques et financières. Un administrateur suppléant a pleine compétence pour agir au nom de l’administrateur en son absence.2. Le membre de la Commission européenne en charge des affaires économiques et monétaires et le président de la BCE peuvent chacun désigner un observateur.3. Des représentants des États membres hors zone euro qui participent au cas par cas, aux côtés du MES, à une opération d’assistance financière en faveur d’un État membre de la zone euro sont également invités à participer, en qualité d’observateurs, aux réunions du conseil d’administration qui portent sur cette assistance financière et son suivi.4. D’autres personnes, notamment des représentants d’institutions ou d’organisations, peuvent être invitées par le conseil des gouverneurs, au cas par cas, à assister à des réunions en qualité d’observateurs.5. Le conseil d’administration adopte ses décisions à la majorité qualifiée, sauf disposition contraire du présent traité. Les décisions prises en vertu d’une délégation du conseil des gouverneurs sont adoptées conformément aux règles de vote pertinentes énoncées à l’article 5, paragraphes 6 et 7.6. Sans préjudice des compétences du conseil des gouverneurs énoncées à l’article 5, le conseil d’administration veille à ce que le MES soit géré conformément aux dispositions du présent traité et de la réglementation générale du MES adoptés par le conseil des gouverneurs. Il prend les décisions pour lesquelles il est compétent en vertu du présent traité ou qui lui sont déléguées par le conseil des gouverneurs.7. Il est pourvu immédiatement à toute vacance au sein du conseil d’administration conformément au paragraphe 1.8 . Le conseil des gouverneurs détermine les activités qui sont incompatibles avec les obligations d’un administrateur ou d’un administrateur suppléant, la réglementation générale du MES et le règlement intérieur du conseil d’administration.Article 7 – Directeur général1. Le directeur général est désigné par le conseil des gouverneurs parmi des candidats possédant la nationalité d’un membre du MES, une expérience internationale pertinente et un haut niveau de compétence dans les matières économiques et financières. Pendant l’exercice de ses fonctions, le directeur général ne peut être ni gouverneur, ni administrateur, ni suppléant à l’une de ces fonctions.2. Le directeur général est nommé pour un mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois. Ses fonctions prennent toutefois fin lorsque le conseil des gouverneurs le décide.3. Le directeur général préside les réunions du conseil d’administration et participe à celles du conseil des gouverneurs.4. Le directeur général est le chef des services du MES. Il est responsable de l’organisation des services, de la nomination et de la révocation des agents du MES conformément au statut du personnel adopté par le conseil d’administration.5. Le directeur général est le représentant légal du MES et est chargé de la gestion courante de celui-ci sous la direction du conseil d’administration.Chapitre 3 CAPITALArticle 8 – Capital autorisé1. Le capital autorisé du MES est fixé à sept cents milliards (700 000 000 000) d’EUR. Il se divise en sept (7) millions de parts, ayant chacune une valeur nominale de cent mille (100 000) EUR, qui peuvent être souscrites selon la clé de contribution initiale établie à l’article 11 et calculée à l’annexe I.2. Le capital autorisé se compose de parts libérées et de parts sujettes à appel. La valeur nominale totale initiale des parts entièrement libérées s’élève à quatre-vingts milliards (80 000 000 000) d’EUR. Les parts de capital autorisé initialement souscrites sont émises au pair.Les autres parts sont elles aussi émises au pair, à moins que le conseil des gouverneurs ne décide, dans des circonstances particulières, de les émettre à d’autres conditions.3. Les parts de capital autorisé ne peuvent pas être grevées de charges ni données en nantissement, d’aucune manière que ce soit, et ne peuvent pas être cédées, à l’exception des cessions en vue de la mise en œuvre d’ajustements de la clé de contribution établie à l’article 11, dans la mesure nécessaire pour que leur répartition corresponde à la nouvelle clé.4. Les membres du MES s’engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à fournir leur contribution au capital social autorisé, conformément à leur clé de contribution définie à l’annexe I. Ils répondent en temps voulu à tous les appels de fonds, conformément aux modalités définies dans le présent traité.5. La responsabilité de chaque membre du MES est limitée, dans tous les cas, à la part de capital autorisé au prix d’émission. Aucun membre du MES ne peut, du fait de sa qualité de membre, être tenu pour responsable d’obligations du MES. Le fait de remplir les conditions d’octroi d’une assistance financière du MES, ou de recevoir une telle assistance, n’affecte en rien l’obligation de contribuer au capital autorisé du MES qui incombe à tout membre en vertu du présent traité.Article 9 – Appels de capital1. Le conseil des gouverneurs peut appeler à tout moment le capital autorisé non libéré et fixer un délai de paiement approprié aux membres du MES.2. Le conseil d’administration peut décider à la majorité simple d’appeler le capital autorisé non libéré pour rétablir le niveau du capital libéré si, du fait de l’absorption de pertes, son montant est inférieur au niveau établi à l’article 8, paragraphe 2, qui peut être modifié par le conseil des gouverneurs suivant la procédure prévue à l’article 10, et fixer un délai de paiement approprié aux membres du MES.3. Le directeur général appelle en temps utile le capital autorisé non libéré si cela est nécessaire pour éviter que le MES ne puisse honorer ses obligations de paiement, programmées ou autres, envers ses créanciers. Il informe le conseil d’administration et le conseil des gouverneurs de cet appel. Lorsqu’un manque de fonds potentiel du MES est décelé, le directeur général lance un appel de capital dès que possible, afin que le MES dispose de fonds suffisants pour rembourser intégralement ses créanciers aux échéances prévues. Les membres du MES s’engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à verser sur demande les fonds demandés par le directeur general en vertu du présent paragraphe dans les sept (7) jours suivant la réception de ladite demande.4. Le conseil d’administration adopte les modalités et les conditions applicables aux appels de capital lancés en vertu du présent article.Article 10 – Modification du capital autorisé1. Le conseil des gouverneurs réexamine régulièrement et au moins tous les cinq ans la capacité de prêt maximale et l’adéquation du capital autorisé du MES. Il peut décider de modifier le montant du capital autorisé et de modifier l’article 8 et l’annexe II en conséquence. Cette décision entre en vigueur après que les membres du MES ont informé le dépositaire de l’accomplissement de leurs procédures nationales applicables. Les nouvelles parts sont attribuées aux membres du MES conformément à la clé de contribution établie à l’article 11 et à l’annexe I.2. Le conseil d’administration adopte les modalités et les conditions applicables à toute modification apportée au capital en vertu du paragraphe 1.3. Lorsqu’un État membre de l’Union européenne devient nouveau membre du MES, le capital autorisé du MES est automatiquement augmenté en multipliant les montants respectifs alors en vigueur par le ratio, dans le cadre de la clé de répartition adaptée établie conformément à l’article 11, entre la pondération du nouveau membre du MES et la pondération des members du MES existants.Article 11 – Clé de contribution1. Sous réserve des paragraphes 2 et 3, la clé de contribution pour la souscription au capital autorisé du MES est fondée sur la clé de souscription, par les banques centrales nationales des membres du MES, au capital de la BCE, en vertu de l’article 29 du protocole (nº 4) relative aux statuts du système européen de banques centrales et de la Banque centrale européenne (« statuts du SEBC »), annexé au traité sur l’Union européenne et au TFUE.2. La clé de contribution pour la souscription au capital autorisé du MES est déterminée à l’annexe I.3. La clé de contribution pour la souscription au capital autorisé du MES est adaptée lorsque :a) un État membre de l’Union européenne devient nouveau membre du MES et que le montant du capital autorisé est augmenté automatiquement, conformément à l’article 10, paragraphe 3 ; oub) la correction temporaire d’une durée de douze (12) ans, applicable à un membre du MES conformément à l’article 37, prend fin.4. Le conseil des gouverneurs peut décider de tenir compte des éventuelles actualisations de la clé de souscription au capital de la BCE visée au paragraphe 1, lorsque la clé de contribution est adaptée conformément au paragraphe 3 ou en cas de modification du capital autorisé en vertu de l’article 10, paragraphe 1.5. Lorsque la clé de contribution pour la souscription au capital autorisé du MES est adaptée, les membres du MES procèdent entre eux à des transferts de capital autorisé dans la mesure nécessaire pour faire correspondre la répartition du capital autorisé à la nouvelle clé.6. L’annexe I est modifiée si le conseil des gouverneurs décide de procéder à l’une des adaptations prévues par le présent article.7. Le conseil d’administration prend toutes les autres mesures nécessaires à l’application du présent article.Chapitre 4 OPÉRATIONSArticle 12 – Principes1. Si cela est indispensable pour préserver la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble, le MES peut fournir à un membre du MES une assistance financière, subordonnée à une stricte conditionnalité de politique économique s’inscrivant dans le cadre d’un programme d’ajustement macroéconomique, proportionnés à la gravité des déséquilibres économiques et financiers du membre concerné.2. La participation du secteur privé, sous une forme appropriée et proportionnée, est recherché au cas par cas lorsqu’un membre du MES reçoit une assistance financière, en ligne avec les pratiques du FMI. La nature et l’importance de cette participation dépendent des résultats de l’analyse de la soutenabilité de l’endettement et tiennent dûment compte du risque de contagion et des effets collatéraux potentiels pour les autres États membres de l’Union européenne et pour les pays tiers. Si, sur la base de cette analyse, il est conclu qu’un programme d’ajustement macroéconomique peut, de manière réaliste, ramener la dette publique à une trajectoire soutenable, le membre du MES, bénéficiaire de l’assistance, prend des initiatives visant à encourager les principaux investisseurs privés à maintenir leur exposition. S’il est conclu qu’un programme d’ajustement macroéconomique ne peut pas, de manière réaliste, ramener la dette publique à une trajectoire soutenable, le membre du MES, bénéficiaire de l’assistance, est tenu d’entreprendre des négociations actives et de bonne foi avec ses créanciers non publics pour garantir leur participation directe au rétablissement de la soutenabilité de l’endettement. Dans ce dernier cas, afin de bénéficier de l’assistance financière, le membre du MES devra élaborer un plan crédible visant à rétablir la soutenabilité de l’endettement et à montrer qu’il est suffisamment déterminé à obtenir une participation appropriée et proportionnée du secteur privé. Les progrès accomplis dans la mise en œuvre de ce plan seront suivis dans le cadre du programme et pris en compte dans les decisions de décaissement.3. Des clauses d’action collective figurent dans tous les nouveaux titres d’État d’une maturité supérieure à un an qui seront émis dans la zone euro à partir de juillet 2013, de manière standardisée afin d’assurer un effet juridique identique.Article 13 – Procédure d’octroi de l’assistance financière1. Un membre du MES peut adresser une demande d’assistance financière au président du conseil des gouverneurs. Dès réception de cette demande, le président du conseil des gouverneurs charge la Commission européenne, en liaison avec la BCE :a) d’évaluer l’existence d’un risque pour la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble ;b) de procéder – si possible, conjointement avec le FMI – à une analyse de la soutenabilité de l’endettement du membre du MES concerné ;c) d’évaluer les besoins réels de financement du membre du MES concerné ainsi que la nature de la participation du secteur privé requise, conformément à l’article 12, paragraphe 2.2. Sur la base de l’évaluation visée au paragraphe 1, le conseil des gouverneurs peut décider d’octroyer, en principe, une assistance financière au membre du MES concerné.3. S’il adopte une décision en vertu du paragraphe 2, le conseil des gouverneurs charge la Commission européenne de négocier avec le membre du MES concerné – si possible conjointement avec le FMI, et en liaison avec la BCE – un protocole d’accord définissant précisément la conditionnalité de politique économique dont est assortie cette assistance, dans le cadre d’un programme d’ajustement macroéconomique. Parallèlement, le directeur général du MES prépare une proposition d’accord d’assistance financière précisant les modalités et les conditions financières de l’assistance ainsi que les instruments choisis, qui sera adoptée par le conseil des gouverneurs.Le protocole d’accord doit être pleinement compatible avec les mesures de coordination des politiques économiques prévues par le TFUE, notamment avec tout acte de droit de l’Union européenne, incluant tout avis, avertissement, recommandation ou décision s’adressant au membre du MES concerné.4. La Commission européenne signe le protocole d’accord au nom du MES, pour autant qu’il respecte les conditions énoncées au paragraphe 3 et qu’il ait été approuvé par le conseil des gouverneurs.5. Le conseil d’administration approuve l’accord d’assistance financière qui précise les aspects techniques de l’assistance financière à fournir ainsi que les modalités du versement de sa première tranche.6. Le MES met en place un système d’alerte approprié pour être certain de recevoir en temps voulu le remboursement des sommes dues par le membre du MES au titre de l’assistance financière.7. La Commission européenne – si possible conjointement avec le FMI, et en liaison avec la BCE – est chargée de veiller au respect de la conditionnalité de politique économique dont est assortie l’assistance financière. Sur la base du rapport présenté par la Commission européenne, le conseil d’administration décide d’un commun accord du versement des tranches suivantes de l’assistance financière.8. Le conseil d’administration adopte les lignes directrices détaillées qui s’appliquent aux versements de l’assistance financière.Article 14 – Soutien à la stabilité au titre du MES1. Le conseil des gouverneurs peut décider d’octroyer un soutien à court ou moyen terme à la stabilité, sous forme de prêt accordé à un membre du MES à titre d’assistance financière, conformément à l’article 12.2. Les modalités techniques et les conditions de chaque prêt sont spécifiées dans un accord d’assistance financière, signé par le directeur général.3. La tarification du soutien à la stabilité au titre du MES couvre le coût du financement pour le MES ainsi qu’une marge supplémentaire déterminée par le conseil des gouverneurs. La structure tarifaire est détaillée dans la politique tarifaire à l’annexe III. La politique tarifaire est réexaminée régulièrement par le conseil des gouverneurs.4. Le conseil des gouverneurs peut décider de modifier la structure et la politique tarifaires, et de modifier l’annexe III en conséquence.SUITE plus bas Silver is king, Go Gold !
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Dernière édition par g.sandro le Lun 31 Oct 2011 - 12:18, édité 1 fois |
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 | |  | Suite en fin du texte intégral par g.sandro Lun 31 Oct 2011 - 12:17 | |
| Article 15 – Dispositif de soutien sur le marché primaire
1. Le conseil des gouverneurs peut décider, à titre exceptionnel, de prendre des dispositions pour acheter des titres émis par un membre du MES sur le marché primaire, conformément à l’article 12 et en vue d’optimiser le rapport coût-efficacité de l’assistance financière.
2. Les modalités techniques et les conditions d’achat de ces titres sont spécifiées dans l’accord d’assistance financière, signé par le directeur général.
3. Le conseil d’administration adopte des lignes directrices détaillées sur les modalités de mise en œuvre du dispositif de soutien sur le marché primaire.
Article 16 – Révision de la liste des instruments d’assistance financière
Le conseil des gouverneurs peut réexaminer la liste des instruments d’assistance financière prévus aux articles 14 et 15 et décider de la modifier.
Article 17 – Opérations d’emprunt
1. Le MES est habilité à emprunter sur les marchés de capitaux auprès des banques, des institutions financières ou d’autres personnes ou institutions afin de réaliser son but.
2. Les modalités des opérations d’emprunt sont définies par le directeur général, conformément aux lignes directrices détaillées adoptées par le conseil d’administration.
3. Le MES utilise des outils de gestion des risques appropriés, qui sont réexaminées régulièrement par le conseil d’administration.
Chapitre 5 GESTION FINANCIÈRE
Article 18 – Politique d’investissement
Le directeur général met en œuvre une politique d’investissement prudente du MES, qui permette de garantir au MES la qualité de crédit la plus élevée, conformément aux lignes directrices adoptées et réexaminées régulièrement par le conseil d’administration. Le MES est autorisé à utiliser une partie du rendement de son portefeuille d’investissement pour couvrir ses coûts d’exploitation et ses coûts administratifs.
Article 19 – Politique de distribution des dividendes
1. Tant que le MES n’a pas fourni d’assistance financière à l’un de ses membres, le produit de l’investissement de son capital libéré est, après déduction des coûts d’exploitation, distribué à ses membres en fonction de leurs parts respectives, à condition que la capacité de prêt effective visée soit pleinement disponible.
2. Le conseil d’administration peut décider, à la majorité simple, de distribuer un dividende aux membres du MES si le montant du capital libéré et du fonds de réserve dépasse le niveau requis pour maintenir la capacité de prêt du MES et si le produit de l’investissement n’est pas nécessaire pour éviter des arriérés de paiement. Les dividendes sont distribués au prorata des parts.
3. Le directeur général met en œuvre la politique du MES en matière de dividendes, conformément aux lignes directrices adoptées par le conseil d’administration.
Article 20 – Réserve et autres fonds
1. Le conseil des gouverneurs établit un fonds de réserve et, le cas échéant, d’autres fonds.
2. Sans préjudice de l’article 19, le revenu net généré par les opérations du MES et le produit des sanctions financières infligées aux membres du MES au titre de la procédure de surveillance multilatérale, de la procédure concernant les déficits excessifs et de la procédure concernant les déséquilibres macroéconomiques établies en vertu du TFUE sont placés dans un fonds de réserve.
3. Les ressources du fonds de réserve sont investies conformément aux lignes directrices adoptées par le conseil d’administration.
4. Le conseil d’administration adopte les règles nécessaires à l’institution, à la gestion et à l’utilisation d’autres fonds.
Article 21 – Couverture de pertes
1. Les pertes afférentes aux opérations du MES sont imputées :
a) en premier lieu, sur le fonds de réserve ;
b) deuxièmement, sur le capital libéré, et
c) enfin, sur un montant approprié du capital autorisé non libéré, qui est appelé conformément à l’article 9, paragraphe 3.
2. Si un membre du MES ne verse pas les fonds appelés conformément à l’article 9, paragraphes 2 et 3, un appel de fonds revu à la hausse est lancé à tous les membres du MES pour que celui-ci reçoive la totalité du capital nécessaire. Le conseil des gouverneurs décide de la ligne de conduite appropriée à adopter pour que le membre du MES concerné règle sa dette auprès du MES dans un délai raisonnable. Le conseil des gouverneurs peut exiger le paiement d’intérêts de retard sur la somme due.
3. Lorsqu’un membre du MES règle sa dette visée au paragraphe 2, les fonds excédentaires sont reversés aux autres membres du MES conformément aux règles adoptées par le conseil des gouverneurs.
Article 22 – Budget
Le conseil d’administration approuve le budget du MES chaque année.
Article 23– Comptes annuels
1. Le conseil des gouverneurs approuve les comptes annuels du MES.
2. Le MES publie un rapport annuel contenant un état certifié de ses comptes et fait parvenir à ses membres une synthèse trimestrielle de sa situation financière et un compte de profits et pertes faisant ressortir les résultats de ses opérations.
Article 24 – Comité d’audit interne
1. Le comité d’audit interne (ci-après dénommé « CAI ») se compose de trois membres désignés par le conseil des gouverneurs en raison de leurs compétences dans les domaines financiers et d’audit.
2. Les membres du CAI sont indépendants. Ils ne sollicitent ni n’acceptent d’instructions des organes de direction du MES, des membres du MES ou de tout autre organisme public ou privé.
3. Le CAI contrôle les comptes du MES et vérifie la régularité des comptes d’exploitation et du bilan. Il a plein accès à tout document du MES nécessaire à l’exécution de ses tâches.
4. Le CAI adresse un rapport annuel au conseil des gouverneurs, dans lequel il détermine si :
a) le bilan et les comptes opérationnels sont conformes aux livres ; et
b) le bilan et les comptes opérationnels présentent une image précise et fidèle de la situation financière du MES en ce qui concerne son actif et son passif, les résultats de ses opérations et sa trésorerie pour l’exercice contrôlé.
5. Le MES fonctionne conformément aux principes de bonne gestion financière et de bonne gestion des risques.
Article 25 – Audit externe
Les comptes du MES sont contrôlés par des commissaires aux comptes extérieurs indépendants approuvés par le conseil des gouverneurs. Les commissaires aux comptes ont tout pouvoir pour examiner tous les livres et comptes du MES, et pour obtenir toutes informations sur ses opérations.
Chapitre 6 DISPOSITIONS GÉNÉRALES RELATIVES AU MES
Article 26– Lieu d’établissement
1. Le MES a son siège et son bureau principal à Luxembourg.
2. Le MES peut établir un bureau de liaison à Bruxelles.
Article 27 – Statut juridique, privilèges et immunités
1. En vue de permettre au MES de réaliser son but, le statut juridique, les privilèges et les immunités définis dans le présent article lui sont accordés sur le territoire de chacun de ses membres. Le MES s’efforce d’obtenir la reconnaissance de son statut juridique, de ses privilèges et de ses immunités sur les autres territoires où il intervient ou détient des actifs.
2. Le MES possède la pleine personnalité juridique et la pleine capacité juridique pour :
a) acquérir et aliéner des biens meubles et immeubles ;
b) conclure des contrats ;
c) ester en justice, et
d) conclure un accord de siège et/ou un protocole en vue, le cas échéant, de faire reconnaître son statut juridique, ses privilèges et ses immunités, ou leur donner effet.
3. Le MES et ses biens, ses financements et ses avoirs, où qu’ils soient situés et quel qu’en soit le détenteur, jouissent de l’immunité de juridiction sous tous ses aspects, sauf dans la mesure où le MES y renonce expressément en vue d’une procédure déterminée ou en vertu d’un contrat, en ce compris la documentation relative aux instruments de financement.
4. Les biens, les financements et les avoirs du MES, où qu’ils soient situés et quel qu’en soit le détenteur, ne peuvent faire l’objet de perquisitions, de réquisitions, de confiscations, d’expropriations ou de toute autre forme de saisie ou de mainmise de la part du pouvoir exécutif, judiciaire, administratif ou législatif.
5. Les archives du MES et tous les documents qui lui appartiennent ou qu’il détient sont inviolables.
6. Les locaux du MES sont inviolables.
7. Les communications officielles du MES sont traitées par chaque membre du MES et par chaque État qui a reconnu son statut juridique, ses privilèges et ses immunités de la même manière que les communications officielles d’un État qui est membre du MES.
8 . Dans la mesure nécessaire à l’exercice des activités prévues par le présent traité, tous les biens, financements et avoirs du MES sont exempts de restrictions, réglementations, contrôles et moratoires de toute nature.
9. Le MES est exempté de toute obligation d’obtenir une autorisation ou un agrément, en tant qu’établissement de crédit, prestataire de services d’investissement ou entité autorisée, agréée ou réglementée, imposée par la législation de chacun de ses membres.
Article 28 – Personnel du MES
Le conseil d’administration définit les conditions d’emploi du directeur général et des autres agents du MES.
Article 29 – Secret professionnel
Les membres ou anciens membres du conseil des gouverneurs et du conseil d’administration, ainsi que toute autre personne travaillant ou ayant travaillé pour le MES ou en lien avec celui-ci sont tenus de ne pas divulguer les informations couvertes par le secret professionnel. Ils sont tenus, même après la cessation de leurs fonctions, de ne pas divulguer les informations qui, par leur nature, sont couvertes par le secret professionnel.
Article 30 – Immunité des personnes
1. Dans l’intérêt du MES, le président du conseil des gouverneurs, les gouverneurs, les gouverneurs suppléants, les administrateurs, les administrateurs suppléants ainsi que le directeur général et les autres agents du MES ne peuvent faire l’objet de poursuites à raison des actes accomplis dans l’exercice officiel de leurs fonctions et bénéficient de l’inviolabilité de leurs papiers et documents officiels.
2. Le conseil des gouverneurs peut renoncer, dans la mesure et aux conditions qu’il définit, aux immunités conférées par le présent article, en ce qui concerne le président du conseil des gouverneurs, un gouverneur, un gouverneur suppléant, un administrateur, un administrateur suppléant ou le directeur général.
3. Le directeur général peut lever l’immunité de tout agent du MES (à l’exception de la sienne).
4. Chaque membre du MES prend rapidement les mesures nécessaires pour donner effet au présent article dans sa législation et informe le MES de l’adoption de ces mesures.
Article 31 – Exonération fiscale
1. Dans le cadre de ses activités officielles, le MES, ses avoirs, ses revenus et ses biens, ainsi que ses opérations et transactions autorisées par le présent traité, sont exonérés de tous impôts directs.
2. Les membres du MES prennent, chaque fois qu’il leur est possible, les dispositions appropriées en vue de la remise ou du remboursement du montant des droits indirects ou des taxes à la vente entrant dans le prix de biens immobiliers ou mobiliers lorsque le MES effectue pour son usage officiel des achats importants dont le prix comprend des droits et taxes de cette nature.
3. Aucune exonération n’est accordée en ce qui concerne les impôts, taxes et droits qui ne constituent que la simple rémunération de services d’utilité générale.
4. Les biens importés par le MES et nécessaires à l’exercice de ses activités officielles sont exonérés de tous droits, taxes, interdictions ou restrictions à l’importation.
5. Les agents du MES sont soumis à un impôt interne perçu au profit du MES sur les salaires et émoluments payés par le MES conformément aux règles adoptées par le conseil des gouverneurs. À partir de la date à laquelle cet impôt est appliqué, ces traitements et émoluments sont exonérés de tout impôt national sur le revenu.
6. Aucun impôt de quelque nature que ce soit n’est perçu sur les obligations ou titres financiers émis(e)s par le MES, ni sur les intérêts et dividendes y afférents, quel que soit le détenteur :
a) si cet impôt présente, à l’égard de ces obligations ou titres financiers, un caractère discriminatoire fondé exclusivement sur leur origine ; ou
b) si cet impôt a pour seul fondement juridique le lieu ou la monnaie d’émission, le lieu ou la monnaie de règlement prévu ou effectif, ou la situation territoriale d’un bureau ou lieu d’activité du MES.
Article 32 – Interprétation et règlement des litiges
1. Toute question relative à l’interprétation ou à l’application des dispositions du présent traité et de la réglementation générale du MES qui se poserait entre le MES et l’un de ses membres, ou entre des membres du MES, est soumise au conseil d’administration pour décision.
2. Le conseil des gouverneurs statue sur tout litige opposant le MES à l’un de ses membres, ou des membres du MES entre eux, lié à l’interprétation et l’application du présent traité, y compris tout litige relatif à la compatibilité des décisions adoptées par le MES avec le présent traité. Aux fins d’une telle décision, le droit de vote du ou des membres du conseil des gouverneurs nommés par le ou les membres concernés du MES est suspendu, et le seuil à atteindre pour l’adoption de la décision est recalculé en conséquence.
3. Si un membre du MES conteste la décision visée au paragraphe 2, le litige est soumis à la Cour de justice de l’Union européenne. L’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne est contraignant pour les parties, qui prennent les mesures nécessaires pour s’y conformer dans le délai fixé par la Cour dans son arrêt.
Article 33 – Coopération internationale
Afin de pouvoir accomplir ses missions, le MES est habilité, dans le cadre du présent traité, à coopérer avec le FMI, avec tout État membre hors zone euro qui fournit une assistance financière ponctuelle et avec toute organisation ou entité internationale ayant des responsabilités spécifiques dans des domaines connexes.
Chapitre 7 DISPOSITIONS TRANSITOIRES
Article 34 – Relation avec la capacité de prêt de la FESF
Pendant la phase transitoire allant de juin 2013 jusqu’à la dissolution complète de la FESF, la capacité de prêt globale du MES et de la FESF ne dépasse pas 500 milliards (500 000 000 000) d’EUR, sans préjudice du réexamen périodique de l’adéquation de la capacité de prêt maximale prévu par l’article 10. Le conseil d’administration adopte des lignes directrices détaillées pour le calcul de la capacité d’engagement à terme en vue de garantir le respect du plafond de prêt global.
Article 35 – Transfert des soutiens octroyés au titre de la FESF
1. Par dérogation à l’article 13, le conseil des gouverneurs peut décider que les engagements de la FESF d’octroyer une assistance financière à un membre du MES aux termes de l’accord conclu avec ce membre sont assumés par le MES pour autant que ces engagements concernent des tranches de prêts non versées ou non financées.
2. Le MES peut, s’il y est autorisé par le conseil des gouverneurs, acquérir les droits et assumer les obligations de la FESF, en particulier en ce qui concerne tout ou partie des droits obtenus et des obligations souscrites en vertu et dans le cadre de prêts existants.
3. Le conseil des gouverneurs adopte les modalités détaillées nécessaires pour rendre effectif le transfert des obligations de la FESF au MES visé au paragraphe 1 ainsi que tout transfert de droits et obligations visé au paragraphe 2.
Article 36 – Versement du capital initial
1. Sans préjudice du paragraphe 2, le paiement des parts libérées du capital initial souscrit par chaque membre du MES s’effectue en cinq versements annuels représentant chacun vingt (20) pour cent du montant total. Chaque membre du MES effectue le premier versement dans les quinze (15) jours qui suivent la date d’entrée en vigueur du présent traité, mais au plus tôt le 2 janvier 2013. Les quatre (4) autres versements sont exigibles respectivement aux premier, deuxième, troisième et quatrième anniversaires de la date du premier versement.
2. Durant la période de cinq ans au cours de laquelle a lieu la libération échelonnée du capital, les membres du MES fournissent, en temps utile avant la date d’émission, des instruments appropriés pour maintenir un ratio minimum de quinze (15) pour cent entre le capital libéré et l’encours des émissions du MES.
Article 37 – Correction temporaire de la clé de contribution
1. Les membres du MES souscrivent initialement le capital autorisé sur la base de la clé de contribution initiale définie à l’annexe 1. La correction temporaire prise en compte dans cette clé de contribution initiale s’applique pour une période de douze (12) ans à compter de la date d’adoption de l’euro par le membre du MES concerné.
2. Si un nouveau membre du MES enregistre, au cours de l’année qui précède la date de son adhésion au MES, un produit intérieur brut (PIB) par habitant aux prix du marché exprimés en euros inférieur à 75 % du produit intérieur brut moyen de l’Union européenne par habitant aux prix du marché, sa clé de contribution pour la souscription au capital autorisé du MES, déterminée conformément à l’article 10, est corrigée temporairement et est égale à la somme de :
a) 25 % de la part détenue par sa banque centrale nationale dans le capital de la BCE, déterminée conformément à l’article 29 des statuts du SEBC ; et
b) 75 % de sa part dans le revenu national brut (RNB) de la zone euro, aux prix du marché exprimés en euros, au cours de l’année qui précède la date de son adhésion au MES.
Les pourcentages visés aux points a) et b) sont arrondis vers le bas ou vers le haut au multiple le plus proche de 0,0001 %. Les données statistiques prises en compte seront celles publiées par Eurostat.
3. La correction temporaire visée au paragraphe 2 s’applique pour une période de douze (12) ans à compter de la date d’adoption de l’euro par le membre du MES concerné.
4. En conséquence de la correction temporaire de la clé de contribution, la partie pertinente des parts attribuées au membre du MES en vertu du paragraphe 2, est redistribuée entre les membres du MES qui ne bénéficient pas d’une correction temporaire, sur la base des parts détenues dans le capital de la BCE conformément à l’article 29 des statuts du SEBC, juste avant l’attribution de parts au nouveau membre du MES.
Article 38 – Premières nominations
1. Chaque membre du MES désigne son gouverneur et son gouverneur suppléant dans les deux semaines qui suivent l’entrée en vigueur du présent traité.
2. Le conseil des gouverneurs désigne le directeur général et chaque gouverneur désigne un administrateur et un administrateur suppléant dans les deux mois qui suivent l’entrée en vigueur du présent traité.
Chapitre 8 DISPOSITIONS FINALES
Article 39 – Adhésion
Conformément à l’article 2, les autres États membres de l’Union européenne peuvent adherer au présent traité en présentant leur demande au MES après que le Conseil de l’Union européenne a adopté, conformément à l’article 140, paragraphe 2, TFUE, la décision de mettre fin à la dérogation dont ils bénéficient concernant la participation à l’euro. Le conseil des gouverneurs approuve la demande d’adhésion du nouveau membre du MES et les modalités techniques y afférentes, ainsi que les modifications à apporter au présent traité en conséquence directe de cette nouvelle adhésion. Après l’approbation de la demande d’adhésion par le conseil des gouverneurs, les nouveaux membres du MES adhèrent au MES au moment du dépôt des instruments d’adhésion auprès du dépositaire, qui notifie ce dépôt aux autres membres.
Article 40 – Annexes
Les annexes suivantes du présent traité font partie intégrante de ce dernier :
1) Annexe I : clé de contribution au MES ;
2) Annexe II : souscriptions au capital autorisé, et
3) Annexe III : politique tarifaire.
Article 41 – Dépôt
Le présent traité est déposé auprès du secrétariat général du Conseil de l’Union européenne (ci-après dénommé « dépositaire »), qui remet à tous les signataires des copies certifiées conformes du présent traité.
Article 42 – Ratification, approbation ou acceptation
1. Le présent traité est soumis à la ratification, à l’approbation ou à l’acceptation des signataires. Les instruments de ratification, d’approbation ou d’acceptation sont remis au dépositaire le 31 décembre 2012 au plus tard.
2. Le dépositaire informe les autres signataires du dépôt de chaque instrument et de la date de ce dépôt.
Article 43 – Entrée en vigueur
1. Le présent traité entre en vigueur le premier jour du deuxième mois qui suit la date de dépôt d’instruments de ratification, d’approbation ou d’acceptation par les signataires dont la souscription initiale représente au moins 95 % des souscriptions totales indiquées à l’annexe II. La liste des membres du MES est adaptée le cas échéant. La clé déterminée à l’annexe I est alors recalculée et le capital total autorisé à l’article 8, paragraphe 1, et à l’annexe II, ainsi que la valeur nominale totale initiale des parts libérées indiquée à l’article 8, paragraphe 2, sont réduits en conséquence.
2. Pour chaque signataire qui dépose par la suite son instrument de ratification, d’approbation ou d’acceptation, le présent traité entre en vigueur le vingtième jour qui suit la date de dépôt.
3. Pour chaque État qui adhère au présent traité conformément à l’article 39, le présent traité entre en vigueur le vingtième jour qui suit le dépôt de son instrument d’adhésion.
Fait à Bruxelles, le onze juillet deux mille onze en un seul exemplaire original, dont les versions en langues allemande, anglaise, espagnole, estonienne, finnoise, française, grecque, irlandaise, italienne, maltaise, néerlandaise, portugaise, slovaque, slovène et suédoise font également foi, et déposé dans les archives du dépositaire qui en transmet des copies certifiées conformes à toutes les parties contractantes.
Annexe I CLÉ DE CONTRIBUTION DU MES – Membre du MES
Royaume de Belgique – 3,4771 République fédérale d’Allemagne – 27,1464 République d’Estonie – 0,1860 Irlande – 1,5922 République hellénique – 2,8167 Royaume d’Espagne – 11,9037 République française – 20,3859 République italienne – 17,9137 République de Chypre – 0,1962 Grand-Duché de Luxembourg –0,2504 Malte – 0,0731 Royaume des Pays-Bas – 5.7170 République d’Autriche – 2,7834 République portugaise – 2,5092 République de Slovénie – 0,4276 République slovaque – 0,8240 République de Finlande – 1,7974
Total – 100
Annexe II SOUSCRIPTIONS AU CAPITAL AUTORISÉ
Membre du MES – Nombre de parts – – Souscription au capital
Royaume de Belgique – 243 397 – 24 339 700 000 République fédérale d’Allemagne – 1 900 248 – 190 024 800 000 République d’Estonie – 13 020 – 1 302 000 000 Irlande – 111 454 – 11 145 400 000 République hellénique – 197 169 – 19 716 900 000 Royaume d’Espagne – 833 259 – 83 325 900 000 République française – 1 427 013 – 142 701 300 000 République italienne – 1 253 959 – 125 395 900 000 République de Chypre –13 734 – 1 373 400 000 Grand-Duché de Luxembourg – 17 528 – 1 752 800 000 Malte – 5 117 – 511 700 000 Royaume des Pays-Bas – 400 190 – 40 019 000 000 République d’Autriche – 194 838 – 19 483 800 000 République portugaise – 175 644 – 17 564 400 000 République de Slovénie – 29 932 – 2 993 200 000 République slovaque – 57 680 – 5 768 000 000 République de Finlande – 125 818 – 12 581 800 000
Total – 7 000 000 – 700 000 000 000
Annexe III POLITIQUE TARIFAIRE
La structure tarifaire du soutien à la stabilité au titre du MES est la suivante :
coût du financement pour le MES, plus une marge comprenant :
1) une prime de 200 points de base sur la totalité du prêt ;
2) une surprime de 100 points de base pour l’encours des prêts non encore remboursés après trois ans.
Pour les prêts à taux fixe d’une durée supérieure à trois ans, la marge correspond à une moyenne pondérée de la prime de 200 points de base pour les trois premières années et de 200 plus 100 points de base pour les années suivantes. Silver is king, Go Gold !
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 | |  | Sarkel Merkozy se lâche: t'en veux pas, bah t'en auras plus, NA ! par g.sandro Lun 21 Nov 2011 - 15:53 | |
| - Citation :
Merkel prône une "Europe nouvelle"
Par Europe1.fr avec Reuters
http://www.europe1.fr/Politique/Merkel-prone-une-Europe-nouvelle-808511/
Publié le 9 novembre 2011 à 17h35 Mis à jour le 9 novembre 2011 à 17h35
La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré mercredi qu'il était grand temps que l'Union européenne modifie ses règles de fonctionnement. Adoptant l'un de ses tons les plus dramatiques en deux ans de crise de la zone euro, elle a jugé "mauvaise" la situation actuelle en Europe et estimé que l'UE ne survivrait pas si elle ne prouvait pas au monde qu'elle pouvait surmonter la crise de la dette souveraine, qui s'est aggravée ces dernières semaines.
"Il est temps de réaliser des progrès vers une Europe nouvelle", a-t-elle dit Lors d'une conférence à Berlin. "Une communauté qui dit, quoi qu'il se passe dans le reste du monde, qu'elle ne pourra plus changer ses règles fondamentales, ne peut tout bonnement pas survivre. J'en suis convaincue". "Parce que le monde change considérablement, nous devons être prêts à répondre aux défis. Cela signifiera davantage d'Europe, et non le contraire", a-t-elle ajouté.
Hein? T'en veux pas? Tiens en v'là + et tu la fermes en plus, Schnell ! non mais ! peuple souverain? Ach, Cheu t'en ficherai moi, du Peupleu zouveRhin...! Silver is king, Go Gold !
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| Captain    
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par marie Lun 21 Nov 2011 - 20:49 | |
| le plan Merkel http://www.rue89.com/2011/11/21/le-plan-merkel-pour-leurope-du-super-maastricht-226746 EDIT Sandro - Citation :
- que propose Angela Merkel, c'est un donnant-donnant : OK pour avancer
vers plus de fédéralisme à condition de faire du Maastricht au carré. - Citation :
- deux voies sont évoquées :
- une modification de la zone euro (éclatement, sortie du drachme, scission Nord-Sud...) ;
- un saut vers plus de fédéralisme, avec une plus grande intégration budgétaire et fiscale.
- Citation :
- Enfin, il prévoit une mise sous tutelle (baptisée pour l'occasion
« réduction de souveraineté automatique ») des pays qui demanderont l'aide du mécanisme européen de stabilité (MES). En clair : l'Union européenne pourra bloquer le budget de ces pays aidés si ce dernier est contraire à la discipline budgétaire exigée... Aux armes Citoyens... Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper    
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 | |  | Euro: Sarkozy et Merkel veulent imposer un nouveau traité à "marche forcée" par g.sandro Mar 6 Déc 2011 - 0:55 | |
| http://actu.orange.fr/une/euro-sarkozy-et-merkel-veulent-imposer-un-nouveau-traite-a-marche-forcee-afp_355252.html Source actu orange/afp NB: Gaffe là ya quand même de l'aveu et du lourd! Je me suis attaché à souligner et/ou à coloriser les passages les plus significatifs et amusants (terrifiants) - Citation :
- Euro: Sarkozy et Merkel veulent imposer un nouveau traité à "marche forcée"
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont accouché lundi à Paris d'un compromis très attendu pour sauver la zone euro avec la volonté de l'imposer "à marche forcée" au reste de l'Europe dès la fin de la semaine pour éteindre, enfin, l'incendie allumé par la crise de la dette.
 photo : Eric Feferberg, AFP A l'issue d'une énième rencontre "cruciale" à l'Elysée, le président français et la chancelière allemande ont détaillé devant la presse les grandes lignes d'un projet franco-allemand de révision des traités, avec sanction automatique des Etats qui laissent filer leurs déficits, qui serait conclu en mars. "L'accord franco-allemand est le plus complet" possible, a commenté M. Sarkozy, "nous voulons pour l'essentiel que les dérèglements qui ont conduit à la situation (actuelle) ne puissent en aucun cas se reproduire". "Il faut surtout reconquérir la confiance" des marchés, a renchéri Mme Merkel, concédant que "le respect de nos engagements a pâti des événements". Les détails du compromis seront consignés mercredi dans un courrier au président du Conseil européen Herman Van Rompuy, qui les présentera aux dirigeants de l'Union européenne (UE) jeudi soir. à lire aussi: M. Sarkozy comme Mme Merkel ont à nouveau manifesté leur préférence pour une approbation à 27 mais se sont dits "tout à fait prêts" à passer par un traité à 17 ouvert à tous les Etats volontaires. Car le président et la chancelière ont insisté lundi sur leur volonté d'aller très vite, laissant augurer une furieuse bataille à Bruxelles. Nicolas Sarkozy s'est déclaré favorable à "un accord de principe dès vendredi à Bruxelles (...) sur la base de cet accord franco-allemand". Le calendrier fixé par Paris et Berlin vise la conclusion d'un traité "au mois de mars", qui serait ratifié au lendemain des élections présidentielle et législatives françaises du printemps 2012. Il s'agit d'aller à "marche forcée pour rétablir la confiance dans l'euro et la zone euro", a insisté le chef de l'Etat français. Comme l'avait laissé entendre Nicolas Sarkozy à Toulon la semaine dernière, le tour de vis budgétaire prévu dans le compromis s'annonce sévère. Paris et Berlin y prévoient des "sanctions immédiates en cas de non-respect de la règle du déficit inférieur à 3%" du produit intérieur brut (PIB), que seule une majorité "qualifiée" pourra empêcher. Il souhaitent aussi une "règle d'or renforcée", c'est à dire une inscription de l'équilibre des finances publiques dans la Constitution de chaque Etat membre. Sur ce sujet sensible, Mme Merkel a fait une concession à Paris en expliquant que la Cour de justice de l'UE ne pourrait que contrôler la "conformité" de ces règles d'or aux traités. Elle ne "pourra pas annuler les budgets nationaux", a dit M. Sarkozy, hostile à toute dérive "fédéraliste".
Faute de détails, le mystère demeure toutefois sur les pouvoirs de contrôle des budgets nationaux qui pourraient être accordés à la Commission européenne. crane
En matière de "gouvernement économique européen", les deux dirigeants se sont accordés sur la tenue d'un sommet mensuel des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro avec "un ordre du jour précis, focalisé sur la nécessité de doper la croissance dans la zone euro".
En attendant la lettre à M. Van Rompuy, d'autres incertitudes demeurent sur le volet "solidarité" du futur traité. M. Sarkozy comme Mme Merkel se sont retranchés lundi derrière la "jurisprudence de Strasbourg", qui leur interdit tout commentaire sur ce sujet. Avec l'espoir pour le Français que l'Allemande ferme les yeux sur des actions limitées de la BCE sur le marché des dettes souveraines.
Les deux pays ont par ailleurs exclu le recours à des "euro-obligations" qui ne sauraient être "en aucun cas une solution à la crise", selon M. Sarkozy. (NDR Abawi, ça fait juste 1 an qu'il les réclame...c'est le renard et les raisins là...trop verts...c'était pas une solution et ce n'en serait une en aucun cas...LOL, bah c'te blaque... )
Enfin, Paris et Berlin ont souhaité que le fonds de secours permanent de la zone euro entre en vigueur en 2012 plutôt qu'en 2013 comme prévu jusqu'ici, avec des décisions prises à la majorité plutôt qu'à l'unanimité. Autre concession de Mme Merkel: les deux dirigeants ont assuré que la décote imposée au secteur privé pour éponger une partie de la dette grecque, voulue par l'Allemagne, serait "exceptionnelle". Le compromis franco-allemand semblait bien accueilli sur les marchés obligataires, marqué par une forte détente des taux en Italie et en Espagne. En Italie, les taux obligataires à 10 ans sont tombés sous la barre de 6% pour la première fois depuis fin octobre au lendemain de la présentation par le chef du gouvernement Mario Monti* de nouvelles mesures d'austérité. (*GS inside) "Sans ce paquet (de mesures), l'Italie s'écroule, va vers une situation similaire à celle de la Grèce", a relevé M. Monti lundi. Autre pays touché par la crise, l'Irlande, où le Premier ministre Enda Kenny a averti ses concitoyens qu'ils devaient se préparer à plusieurs années de rigueur économique après avoir présenté un projet de budget d'austérité. Ce nouveau tour de vis pourrait avoir des conséquences sur toute l'UE s'il alimente le ressentiment des Irlandais, dans la mesure où l'Irlande pourrait être amenée à organiser un référendum en cas de modification du traité de Lisbonne.
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| Captain    
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 | |  | Re: FESF / union européenne / traité de MES par marie Mar 6 Déc 2011 - 1:08 | |
| ça tombe tb que tu postes ça, Sandro j'ai évoqué brivément ds la file suivi cour or ... et en lisant Midas je tombe sur ceci !! j'ai surligné en bleu : d'après le sunday times, Sarkosy merkel aurait passé un deal avec le patron de la BCE sur les fameuses oblig européennes ils ont donc fait leur part du deal avec leur scandaleux accord de ce soir ... www.lemetropolecafe.com 02:34 ECB lines up €1 trillion cash injection for the Eurozone economy -- Sunday Times Without citing its source, the newspaper reports Mario Draghi is said to be working on a plan this weekend which would pave the way for a major market intervention in European sovereign bonds. The Sunday Times reports the plan would only be executed if Europe’s leaders reach agreement on a broader political reform of the currency bloc — imposing strict budget controls on nations struggling to control their state finances. Details of an expanded role for the ECB in controlling the crisis could be unveiled at its rate-setting meeting on Thursday, sources report. - London Reference Link: London Times Plus http://www.thesundaytimes.co.uk/sto/business/Economy/article835208.ece* * * * *
04:53 Fed and Eurozone national central banks may give loans to IMF to help Euro zone -- Die Welt Citing sources the newspaper reports the Federal Reserve, along with the 17 euro zone national central banks, may help provide the IMF with funds that could be used to aid debt-ridden states. Die Welt cited sources close to the negotiations as saying the euro zone central banks could pay at least €100B into a special fund that could be used for programs for nations struggling to control their debts. - SA London * * * *
09:37 France and Gremany agree Eurobonds are not a solution to the crisis -- Reuters citing President Sarkozy Per Sarkozy's press conference, France and Gremany proposals include * an independent ECB and ESM brought forward to 2012 * pan-EuroZone balance budget rule with sanctions if a country failsto meet a 3% deficit target * a possibility of a Treaty for the EuroZone 17 members that would be open to others * €/$ 1.3476 London
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| Skipper    
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 | |  | | Skipper    
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 | |  | Dictature en €urope pas de ratification nationale par g.sandro Mer 14 Déc 2011 - 3:04 | |
| Mardi 13 décembre 2011 L'obscure clause "passerelle" du Traité de Lisbonne ou "Pourquoi s'embarrasser avec la démocratie?" Source: http://contrelacour.over-blog.fr/article-l-obscure-clause-passerelle-du-traite-de-lisbonne-ou-pourquoi-s-embarrasser-avec-la-democratie-92352996.htmlUn court billet ce soir pour faire suite à la lecture de l'article de l'express.be (et ce, avant de me replonger dans la réforme des retraites coté UE: prochain sujet de ContreLaCour... mais ca c'est pour vous mettre l'eau à la bouche!). Cet article diffuse une note confidentielle de M. Van Rompuy relative à une obscure clause "passerelle" de l'obscur Traité de Lisbonne. D'après ladite note «Cette décision ne nécessite pas de ratification au niveau national. Cette procédure pourrait de ce fait conduire à des changements rapides et significatifs».  Une rapide recherche m'a donnée les informations que je vous livre ci-dessous: (Source: Rapport d'information du Sénat sur le Traité de Lisbonne) Une des particularités du Traité de Lisbonne tient aux éléments de souplesse qui y sont introduits. Les « clauses passerelles » Le Traité de Lisbonne permet de modifier les traités sans qu'il soit nécessaire de procéder à une ratification parlementaire dans deux cas : - il est prévu que, dans le cadre des politiques communes, le Conseil Européen statuant à l'unanimité après approbation du Parlement Européen, autorise le passage au vote à la majorité qualifiée. - de même, lorsqu'une procédure législative spéciale est prévue (cas où le Parlement Européen n'a pas le pouvoir de codécision), le Conseil Européen statuant à l'unanimité après approbation du Parlement Européen peut décider que la procédure législative ordinaire impliquant la codécision s'appliquera. Le recours à une clause passerelle est notifié aux parlements nationaux. La décision ne peut entrer en vigueur que si aucun parlement national n'a fait connaître son opposition dans un délai de six mois. Toutefois, dans certains domaines, le Conseil Européen ou le Conseil des Ministres peuvent, à l'unanimité, opter pour le vote à la majorité qualifiée ou la procédure législative ordinaire, sans que les parlements nationaux puissent y faire obstacle. Ces domaines sont : - le cadre financier pluriannuel de l'Union ; - certaines mesures concernant la politique sociale, - certaines mesures concernant l'environnement, - toutes les décisions de politique étrangère (à l'exception des décisions ayant des implications militaires ou concernant le domaine de la défense). Et oui, vous l'avez noté comme moi: "le cadre financier pluriannuel de l'Union", élèment pour le moins central de la gouvernance économique remasterisée ces derniers temps. Nous tenons là, sans doute, la méthode qui sera employée pour effectuer la révision des Traités annoncée par les dirigeants européens lors du derner sommet. A suivre donc... Silver is king, Go Gold !
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| Captain    
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 | |  | 'Pourquoi s’embarrasser avec la seule véritable relique barbare – la démocratie – quand le bon vieux fascisme peut suffire' par g.sandro Jeu 15 Déc 2011 - 11:12 | |
| 'Pourquoi s’embarrasser avec la seule véritable relique barbare – la démocratie – quand le bon vieux fascisme peut suffire'
source:http://www.express.be/business/fr/economy/pourquoi-sembarrasser-avec-la-seule-veritable-relique-barbare-la-democratie-quand-le-bon-vieux-fascisme-peut-suffire/157836.htm
09 déc. 2011 par Audrey Duperron
| Un document confidentiel émis par le Président du Conseil Européen, Herman Van Rompuy, à l’adresse des dirigeants européens, propose que la Commission Européenne s’arroge des pouvoirs exceptionnels pour obliger à la mise en place de mesures dans les pays en détresse pour garantir la stabilité de la zone euro, par exemple pour leur imposer des mesures d’austérité. Les pays en question pourraient encourir des sanctions politiques, comme la privation de leur droit de vote dans l’UE. Selon ce texte, donc, les fonctions gouvernementales des pays comme la Grèce, l’Irlande ou le Portugal, pourraient être partiellement confisquées par l’UE, en quelque sorte.
Sur son compte Twitter, Bruno Waterfield du Télépgraph rapporte que l’UE pourrait éviter tout vote parlementaire ou changement de traité, grâce à une clause « passerelle » obscure du Traité de Lisbonne, Art 126 (14) via Protocole 12. « Cette décision ne nécessite pas de ratification au niveau national. Cette procédure pourrait de ce fait conduire à des changements rapides et significatifs », affirme la note confidentielle de Van Rompuy.
En Grèce et en Italie, les Premiers ministres démissionnaires qui avaient été élus démocratiquement ont déjà été remplacés par des technocrates nommés.
« Pourquoi s’embarrasser avec la seule véritable relique barbare – la démocratie – quand le bon vieux fascisme peut suffire », commente le blog financier Zero Hedge.
" Et c’est comme cela qu’une bande d’Eurocrates corrompus, incompétents et kleptocratiques usurpent tous les pouvoirs dans un régime maintenant entièrement contrôlé par Goldman Sachs ». (Monti, Papadémos et Draghi ont tous les trois collaboré chez Goldman Sachs)
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 | |  | | Captain    
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 | |  | sommet UE / accord sur le traité de MES par marie Lun 30 Jan 2012 - 19:22 | |
| UE/Sommet-Accord sur le mécanisme européen de stabilité-SourcesBRUXELLES, 30 janvier (Reuters) - Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE sont parvenus à un accord lundi sur la version finale du traité instaurant le Mécanisme européen de stabilité financière (MES), ont indiqué trois sources européennes. Le MES, qui disposera d'une capacité effective de prêt de 500 milliards d'euros, doit succéder à partir du 1er juillet 2012 au Fonds européen de stabilité financière (FESF), qui avait été créée au plus fort de la crise en mai 2010. Cette capacité pourra éventuellement être revue à la hausse en mars, lors d'un nouveau Conseil européen. (Julien Toyer, Luke Baker et Jan Strupczewski, édité par Jean Décotte) http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E8CU3WO20120130 l'essentiel est donc fait, et le MES validé les propositions de C.Lagarde qui souhaitait voir les fonds de secours renforcés ( refus de Merkel ) ont été remises à l'ordre du jour du prochain sommet de Mars Marie Pas de copier-coller: merci de faire un lien vers ce post. Suivez Hardinvestor sur Twitter et sur Facebook |
| Skipper    
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